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vendredi 5 janvier 2018

L’ÉVANGILE AU QUOTIDIEN : 1ère lect. 1 Jn 3, 11-21 ; Ps 99 (100), 1-2, 3, 4, 5 ; Évangile Jn 1, 43-51

 
5 janvier 2018
Férie du temps de Noël (5 janv.)

Saint(s) du jour : St Charles de Saint-André Houben, prêtre c.p. (1821-1893),  Ste Genoveva Torres, vierge et fond. (1870-1956)
image Les autres saints du jour... 

Lectures de la messe

Première lecture

Nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons nos frères (1 Jn 3, 11-21)
Lecture de la première lettre de saint Jean

Bien-aimés,
tel est le message que vous avez entendu
depuis le commencement :
aimons-nous les uns les autres.
Ne soyons pas comme Caïn :
il appartenait au Mauvais
et il égorgea son frère.
Et pourquoi l’a-t-il égorgé ?
Parce que ses œuvres étaient mauvaises :
au contraire, celles de son frère étaient justes.
Ne soyez pas étonnés, frères,
si le monde a de la haine contre vous.
Nous, nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie,
parce que nous aimons nos frères.
Celui qui n’aime pas
demeure dans la mort.
Quiconque a de la haine contre son frère
est un meurtrier,
et vous savez que pas un meurtrier
n’a la vie éternelle demeurant en lui.
Voici comment nous avons reconnu l’amour :
lui, Jésus, a donné sa vie pour nous.
Nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères.
Celui qui a de quoi vivre en ce monde,
s’il voit son frère dans le besoin
sans faire preuve de compassion,
comment l’amour de Dieu pourrait-il demeurer en lui ?
Petits enfants,
n’aimons pas en paroles ni par des discours,
mais par des actes et en vérité.
Voilà comment nous reconnaîtrons
que nous appartenons à la vérité,
et devant Dieu nous apaiserons notre cœur ;
car si notre cœur nous accuse,
Dieu est plus grand que notre cœur,
et il connaît toutes choses.
Bien-aimés,
si notre cœur ne nous accuse pas,
nous avons de l’assurance devant Dieu.
– Parole du Seigneur.

Psaume

(99 (100), 1-2, 3, 4, 5)
R/ Acclamez le Seigneur, terre entière !
 
 (99, 2a)

Acclamez le Seigneur, terre entière,
servez le Seigneur dans l’allégresse,
venez à lui avec des chants de joie !
Reconnaissez que le Seigneur est Dieu :
il nous a faits, et nous sommes à lui,
nous, son peuple, son troupeau.
Venez dans sa maison lui rendre grâce,
dans sa demeure chanter ses louanges ;
rendez-lui grâce et bénissez son nom !
Oui, le Seigneur est bon,
éternel est son amour,
sa fidélité demeure d’âge en âge.

Évangile

C’est toi le Fils de Dieu ! C’est toi le roi d’Israël ! (Jn 1, 43-51)
Alléluia, Alléluia.
Aujourd’hui la lumière a brillé sur la terre.
Peuples de l’univers, entrez dans la clarté de Dieu.
Venez tous adorer le Seigneur !
Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là,
Jésus décida de partir pour la Galilée.
Il trouve Philippe,
et lui dit :
« Suis-moi. »
Philippe était de Bethsaïde,
le village d’André et de Pierre.
Philippe trouve Nathanaël et lui dit :
« Celui dont il est écrit dans la loi de Moïse et chez les Prophètes,
nous l’avons trouvé :
c’est Jésus fils de Joseph,
de Nazareth. »
Nathanaël répliqua :
« De Nazareth
peut-il sortir quelque chose de bon ? »
Philippe répond :
« Viens, et vois. »
Lorsque Jésus voit Nathanaël venir à lui,
il déclare à son sujet :
« Voici vraiment un Israélite :
il n’y a pas de ruse en lui. »
Nathanaël lui demande :
« D’où me connais-tu ? »
Jésus lui répond :
« Avant que Philippe t’appelle,
quand tu étais sous le figuier,
je t’ai vu. »
Nathanaël lui dit :
« Rabbi, c’est toi le Fils de Dieu !
C’est toi le roi d’Israël ! »
Jésus reprend :
« Je te dis que je t’ai vu sous le figuier,
et c’est pour cela que tu crois !
Tu verras des choses plus grandes encore. »
Et il ajoute :
« Amen, amen, je vous le dis :
vous verrez le ciel ouvert,
et les anges de Dieu monter et descendre
au-dessus du Fils de l’homme. »
– Acclamons la Parole de Dieu.

Office des lectures

Introduction

V/ Dieu, viens à mon aide,
R/ Seigneur, à notre secours.
Gloire au Père, et au Fils et au Saint-Esprit,
au Dieu qui est, qui était et qui vient,
pour les siècles des siècles.
Amen. (Alléluia.)

Hymne : Qui peut me dire l’endroit

N. Berthet — CNPL
Qui peut me dire l’endroit
Où Jésus le Christ est né ?
Vois, Jésus prend naissance
Où l’homme commence
D’ouvrir son cœur et ses mains
Pour changer la vie de ses frères.
Oui, là, Jésus prend naissance.

Qui peut me dire le jour
Où Jésus le Christ est né ?
Vois, Jésus prend naissance
Quand l’homme commence
D’ouvrir son cœur et ses mains
Pour changer la vie de ses frères ;
Alors, Jésus prend naissance.

Qui peut me dire pourquoi
Jésus le Seigneur est né ?
Vois, Jésus prend naissance
Pour toi qui commences
D’ouvrir ton cœur et tes mains
Pour changer la vie de tes frères ;
Pour toi, Jésus prend naissance.

Antienne

Le Seigneur console son peuple, il prend pitié de ceux qui pleurent.

Psaume : 34 - I

1Accuse, Seigneur, ceux qui m'accusent,
attaque ceux qui m'attaquent. *
2Prends une armure, un bouclier,
lève-toi pour me défendre.

3Parle et dis-moi :
« Je suis ton salut. »
9Pour moi, le Seigneur sera ma joie, *
et son salut, mon allégresse !

10De tout mon être, je dirai :
« Qui est comme toi, Seigneur, *
pour arracher un pauvre à plus fort que lui,
un pauvre, un malheureux, à qui le dépouille. » 

Psaume : 34 - II

11Des témoins injustes se lèvent,
des inconnus m'interrogent. *
12On me rend le mal pour le bien :
je suis un homme isolé.

13Quand ils étaient malades,
je m'habillais d'un sac, +
je m'épuisais à jeûner ; *
sans cesse, revenait ma prière.

14Comme pour un frère, un ami,
j'allais et venais ; *
comme en deuil de ma mère,
j'étais sombre et prostré.

15Si je faiblis, on rit, on s'attroupe, +
des misérables s'attroupent contre moi : *
des gens inconnus
qui déchirent à grands cris.

16Ils blasphèment, ils me couvrent de sarcasmes, *
grinçant des dents contre moi. 

Psaume : 34 - III

17Comment peux-tu voir cela, Seigneur ? *
Tire ma vie de ce désastre, délivre-moi de ces fauves.

18Je te rendrai grâce dans la grande assemblée, *
avec un peuple nombreux, je te louerai.

19Qu'ils n'aient plus à rire de moi,
ceux qui me haïssent injustement ! *
Et ceux qui me détestent sans raison,
qu'ils cessent leurs clins d'oeil !

22Tu as vu, Seigneur, sors de ton silence !
Seigneur, ne sois pas loin de moi !
23Réveille-toi, lève-toi, Seigneur mon Dieu,
pour défendre et juger ma cause !

27A ceux qui voulaient pour moi la justice,
rires et cris de joie ! *
Ils diront sans fin : « Le Seigneur triomphe,
lui qui veut le bien de son serviteur. »

28Moi, je redirai ta justice *
et chaque jour ta louange.

Verset

V/ Chantez au Seigneur, bénissez son nom,
de jour en jour, proclamez son salut.

Lecture : Préoccupation de l'apôtre (Col 4, 2-18)

02 Soyez assidus à la prière ; qu’elle vous tienne vigilants dans l’action de grâce.
03 Priez en même temps pour nous, afin que Dieu ouvre une porte à notre parole et que nous annoncions le mystère du Christ, pour lequel je suis en prison ;
04 ainsi, je le manifesterai comme je me dois d’en parler.
05 Conduisez-vous avec sagesse envers ceux du dehors, en tirant parti du moment favorable.
06 Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut.
07 Vous serez informés de tout ce qui me concerne, par Tychique, le frère bien-aimé, fidèle ministre et mon compagnon de service, dans le Seigneur.
08 Je l’envoie spécialement auprès de vous afin que vous ayez de nos nouvelles et qu’il réconforte vos cœurs ;
09 je l’envoie avec Onésime, le frère fidèle et bien-aimé, qui est de chez vous ; ils vous informeront de tout ce qui se passe ici.
10 Vous avez les salutations d’Aristarque, mon compagnon de captivité, et celles de Marc, le cousin de Barnabé – vous avez reçu des instructions à son sujet : s’il vient chez vous, accueillez-le – ;
11 vous avez aussi les salutations de Jésus appelé Justus : ces trois-là sont les seuls d’origine juive à travailler avec moi au règne de Dieu, ils ont été pour moi une consolation.
12 Vous avez les salutations d’Épaphras, qui est de chez vous : un serviteur du Christ Jésus, qui mène sans cesse pour vous le combat de la prière, afin que vous teniez debout, comme des gens parfaits et pleinement accordés à la volonté de Dieu ;
13 je lui rends ce témoignage qu’il se donne beaucoup de peine pour vous, pour ceux de Laodicée et ceux de Hiérapolis.
14 Vous avez la salutation de Luc, le médecin bien-aimé, et de Démas.
15 Saluez les frères de Laodicée, et aussi Nympha et l’Église qui se rassemble dans sa maison.
16 Et quand on aura lu cette lettre chez vous, faites en sorte qu’on la lise aussi dans l’Église de Laodicée ; lisez aussi vous-mêmes celle qui vous viendra de Laodicée.
17 Enfin dites à Archippe : « Veille à bien accomplir le ministère que tu as reçu dans le Seigneur. »
18 La salutation est de ma main à moi, Paul. Souvenez-vous que je suis en prison. La grâce soit avec vous.

Répons


R/ Joie pour qui cherche en Dieu son refuge,
éternels cris de joie.

Dès le matin je suis tendu vers toi
et je reste en éveil.

Oui, tu bénis le juste, Seigneur,
tu l'entoures du rempart de ta grâce.

Ouvre mes lèvres
et ma bouche annoncera ta louange !

SERMON DE SAINT AUGUSTIN POUR NOËL


« Jusqu'à ce que vienne l'achèvement »

Qui donc, parmi les hommes, connaît tous les trésors de sagesse et de science cachés dans le Christ, et enfouis dans la pauvreté de sa chair ? Car lui qui est riche est devenu pauvre à cause de nous, pour que nous devenions riches par sa pauvreté. Puisqu'il venait pour endosser la condition mortelle et pour terrasser la mort elle-même, il s'est infiltré dans l'état de pauvre ; mais lui qui nous a promis des richesses lointaines n'a pas réellement perdu celles dont il s'est éloigné.

Comme ils sont surabondants, ses bienfaits ! Il les tient en réserve pour ceux qui le craignent, il en comble ceux qui espèrent en lui !

Car notre connaissance est partielle, jusqu'à ce que vienne l'achèvement. Afin que nous devenions capables de le saisir, celui qui est égal au Père comme ayant la nature de Dieu est devenu semblable à nous en prenant la nature du serviteur, et il nous recrée à la ressemblance de Dieu. Devenu fils d'homme, l'unique Fils de Dieu transforme de nombreux hommes en fils de Dieu. Et après avoir nourri les serviteurs par sa nature visible de serviteur, il les rend libres pour qu'ils puissent contempler la nature de Dieu.

Car nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons ne paraît pas encore clairement. Nous le savons, lorsque le Fils de Dieu paraîtra, nous serons semblables à lui parce que nous le verrons tel qu'il est. En quoi consistent, en effet, ces trésors de sagesse et de science, ces richesses divines ? Tout ce que nous savons, c'est qu'ils nous suffisent pleinement. Et cette surabondance de ses bienfaits ? Tout ce que nous savons, c'est qu'elle nous rassasie. Montre-nous le Père, donc, et cela nous suffit.

Et dans les psaumes, l'un d'entre nous, l'un de ceux qui sont en nous ou parlent de nous, dit au Seigneur : Je serai rassasié lorsque se manifestera ta gloire. Lui-même et le Père ne sont qu' un, et celui qui le voit voit aussi le Père. Donc le Seigneur de l'univers, c'est lui, le Roi de gloire. Nous faisant revenir, il nous montrera son visage ; nous serons sauvés, nous serons rassasiés, et cela nous suffira.

En attendant que réellement il nous montre ce qui nous suffit, en attendant de boire à cette source de vie et d'être rassasiés, tandis que nous progressons par la foi en voyageant loin de lui, tandis que nous avons faim et soif de la justice, et que nous désirons d'une ardeur inexprimable contempler la beauté de la nature divine, célébrons avec ferveur le jour de sa naissance, où il prend la nature de serviteur.

Puisque nous ne pouvons pas encore contempler sa génération par le Père dès l'aurore, célébrons sa naissance d'une vierge, aux heures de la nuit. Puisque nous ne saisissons pas encore que son nom existait avant le soleil, reconnaissons qu'il a posé sa tente dans le soleil. Puisque notre regard ne découvre pas encore le Fils unique demeurant en son Père, souvenons-nous de l’Époux sortant de la chambre nuptiale. Puisque nous ne sommes pas encore capables de savourer le banquet de notre Père reconnaissons la crèche de notre Seigneur Jésus Christ.

Répons

R/ C'est toi le chemin, la vérité, la vie,
Jésus, Fils de Dieu !

Qui veut trouver le Père
doit passer par toi.

Tu nous conduis
vers la joie sans déclin.

Oraison

Dieu tout-puissant, la rédemption de ton peuple a merveilleusement commencé avec la naissance de ton Fils ; accorde à tes serviteurs une foi solide pour qu'ils se laissent conduire par lui et obtiennent la gloire que tu leur promets.

Commentaire du jour

Saint Romanos le Mélode (?-v. 560), compositeur d'hymnes 
2e Hymne pour l'Épiphanie, § 15-18 (trad. SC 110, p. 289s. rev.)

Jésus, Sauveur
      Levons tous les yeux vers le Seigneur qui est aux cieux, en nous écriant comme le prophète : « Celui qui a été vu sur la terre, celui-là est notre Dieu qui, par un effet de sa volonté, a conversé avec les hommes » (Ba 3,38)... Celui qui s'est montré aux prophètes sous diverses apparences, celui qu'Ézéchiel a contemplé sous un aspect d'homme sur un char de feu (1,26), et que Daniel a vu Fils d'homme et Ancien des jours, vieux et jeune à la fois (7,9.13), proclamant en lui un seul Seigneur, c'est lui qui est apparu et qui a tout illuminé.

      Il a dissipé la nuit sinistre ; grâce à lui tout est midi. Sur le monde a resplendi la lumière sans soir, Jésus notre sauveur. Le pays de Zabulon est dans l'abondance et imite le paradis, car « le torrent des délices l'abreuve » (Ps 35,9) et sourd en lui un courant d'eau toujours vive... Dans la Galilée nous contemplons « la source d'eau vive » (v. 10), celui qui est apparu et qui a tout illuminé.

      Moi aussi, je te verrai donc, Jésus, illuminer mon esprit et dire à mes pensées : « Vous qui avez toujours soif, venez à moi et buvez » (Jn 7,37). Arrose ce cœur humilié que ma course errante a brisé. Elle l'a consumé de faim et de soif : faim non de nourriture, soif non de boisson, mais d'écouter la parole de l'Esprit (Am 8,11)... C'est pourquoi il gémit tout bas, en attendant ton jugement, toi qui es apparu et qui as tout illuminé...

      Donne-moi un signe clair, purifie mes fautes cachées, car mes blessures secrètes me minent... Je tombe à tes genoux, Sauveur, comme la femme avec des pertes de sang. Moi aussi, je saisis ta frange en disant : « Si seulement j'arrive à la toucher, je serai sauvé » (Mc 5,28). Ne rends pas vaine ma foi, toi le médecin des âmes ; je te trouverai pour mon salut, toi qui es apparu et qui as tout illuminé.

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