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mercredi 11 octobre 2017

L’ÉVANGILE AU QUOTIDIEN : 1ère lect. Jon 4, 1-11 ; Ps 85 (86), 3-4, 5-6, 9-10 ; Évangile Lc 11, 1-4.

 
11 octobre 2017
Mercredi, 27e Semaine du Temps Ordinaire année A — Année Impaire de la férie
     


Lectures de la messe

Première lecture

« Toi, tu as pitié de ce ricin. Et moi, comment n’aurais-je pas pitié de Ninive, la grande ville ? » (Jon 4, 1-11)
Lecture du livre du prophète Jonas

Quand il vit que Dieu pardonnait aux habitants de Ninive,
    Jonas trouva la chose très mauvaise et se mit en colère.
    Il fit cette prière au Seigneur :
« Ah ! Seigneur, je l’avais bien dit
lorsque j’étais encore dans mon pays !
C’est pour cela que je m’étais d’abord enfui à Tarsis.
Je savais bien que tu es un Dieu tendre et miséricordieux,
lent à la colère et plein d’amour,
renonçant au châtiment.
    Eh bien, Seigneur, prends ma vie ;
mieux vaut pour moi mourir que vivre. »
    Le Seigneur lui dit :
« As-tu vraiment raison de te mettre en colère ? »
    Jonas sortit de Ninive et s’assit à l’est de la ville.
Là, il fit une hutte et s’assit dessous, à l’ombre,
pour voir ce qui allait arriver dans la ville.
    Le Seigneur Dieu donna l’ordre à un arbuste, un ricin,
de pousser au-dessus de Jonas
pour donner de l’ombre à sa tête
et le délivrer ainsi de sa mauvaise humeur.
Jonas se réjouit d’une grande joie à cause du ricin.
    Mais le lendemain, à l’aube,
Dieu donna l’ordre à un ver de piquer le ricin,
et celui-ci se dessécha.
    Au lever du soleil,
Dieu donna l’ordre au vent d’est de brûler ;
Jonas fut frappé d’insolation.
Se sentant défaillir, il demanda la mort et ajouta :
« Mieux vaut pour moi mourir que vivre. »
    Dieu dit à Jonas :
« As-tu vraiment raison de te mettre en colère
au sujet de ce ricin ? »
Il répondit :
« Oui, j’ai bien raison de me mettre en colère
jusqu’à souhaiter la mort. »
    Le Seigneur répliqua :
« Toi, tu as pitié de ce ricin,
qui ne t’a coûté aucun travail
et que tu n’as pas fait grandir,
qui a poussé en une nuit,
et en une nuit a disparu.
    Et moi, comment n’aurais-je pas pitié de Ninive, la grande ville,
où, sans compter une foule d’animaux,
il y a plus de cent vingt mille êtres humains
qui ne distinguent pas encore leur droite de leur gauche ? »
                    – Parole du Seigneur.

Psaume

(Ps 85 (86), 3-4, 5-6, 9-10)
R/ Toi, Seigneur,
Dieu de tendresse et de pitié !
 (Ps 85, 15)

Prends pitié de moi, Seigneur,
toi que j’appelle chaque jour.
Seigneur, réjouis ton serviteur :
vers toi, j’élève mon âme !
Toi qui es bon et qui pardonnes,
plein d’amour pour tous ceux qui t’appellent,
écoute ma prière, Seigneur,
entends ma voix qui te supplie.
Toutes les nations, que tu as faites,
     viendront se prosterner devant toi
et rendre gloire à ton nom, Seigneur,
car tu es grand et tu fais des merveilles,
toi, Dieu, le seul.

Évangile

« Seigneur, apprends-nous à prier » (Lc 11, 1-4)
Alléluia. Alléluia. 

Vous avez reçu un Esprit qui fait de vous des fils ;
c’est en lui que nous crions « Abba », Père.

Alléluia. (Rm 8, 15bc)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

Il arriva que Jésus, en un certain lieu, était en prière.
Quand il eut terminé,
un de ses disciples lui demanda :
« Seigneur, apprends-nous à prier,
comme Jean le Baptiste, lui aussi, l’a appris à ses disciples. »
    Il leur répondit :
« Quand vous priez, dites :
“Père,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne.
    Donne-nous le pain
dont nous avons besoin pour chaque jour
    Pardonne-nous nos péchés,
car nous-mêmes, nous pardonnons aussi
à tous ceux qui ont des torts envers nous.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation.” »
            – Acclamons la Parole de Dieu.

Office des lectures

Introduction

V/ Dieu, viens à mon aide,
R/ Seigneur, à notre secours.
Gloire au Père, et au Fils et au Saint-Esprit,
au Dieu qui est, qui était et qui vient,
pour les siècles des siècles.
Amen. (Alléluia.)

Hymne : O toi, l'au-delà de tout

Grégoire de Nazianze — Aubier
O toi, l'au-delà de tout,
n'est-ce pas là tout ce qu'on peut chanter de toi ?
Quelle hymne te dira, quel langage ?
Aucun mot ne t'exprime.
A quoi l'esprit s'attachera-t-il ?
Tu dépasses toute intelligence.
Seul, tu es indicible,
car tout ce qui se dit est sorti de toi.
Seul, tu es inconnaissable,
car tout ce qui se pense est sorti de toi.
Tous les êtres,
ceux qui parlent et ceux qui sont muets,
te proclament.
Tous les êtres,
ceux qui pensent et ceux qui n'ont point la pensée,
te rendent hommage.
Le désir universel,
l'universel gémissement tend vers toi.
Tout ce qui est te prie,
et vers toi tout être qui pense ton univers
fait monter une hymne de silence.
Tout ce qui demeure demeure par toi ;
par toi subsiste l'universel mouvement.
De tous les êtres tu es la fin ;
tu es tout être, et tu n'en es aucun.
Tu n'es pas un seul être,
tu n'es pas leur ensemble.
Tu as tous les noms, et comment te nommerai-je,
toi le seul qu'on ne peut nommer?
Quel esprit céleste pourra pénétrer les nuées
qui couvrent le ciel même?
Prends pitié,
Ô toi, l'au-delà de tout,
n'est-ce pas tout ce qu'on peut chanter de toi?

Antienne

Amour et vérité te précèdent, Seigneur !

Psaume : 88 - I

2L’amour du Seigneur, sans fin je le chante ;
ta fidélité, je l’annonce d’âge en âge.
3Je le dis : C’est un amour bâti pour toujours ;
ta fidélité est plus stable que les cieux.

4« Avec mon élu, j’ai fait une alliance,
j’ai juré à David, mon serviteur :
5J’établirai ta dynastie pour toujours,
je te bâtis un trône pour la suite des âges. »

6Que les cieux rendent grâce pour ta merveille, Seigneur,
et l’assemblée des saints, pour ta fidélité.
7Qui donc, là-haut, est comparable au Seigneur ?
Qui d’entre les dieux est semblable au Seigneur ?

8Parmi tous les saints, Dieu est redoutable,
plus terrible que tous ceux qui l’environnent.
9Seigneur, Dieu de l’univers, qui est comme toi,
Seigneur puissant que ta fidélité environne ?

10C’est toi qui maîtrises l’orgueil de la mer ;
quand ses flots se soulèvent, c’est toi qui les apaises.
11C’est toi qui piétinas la dépouille de Rahab ;
par la force de ton bras, tu dispersas tes ennemis.

12A toi, le ciel ! A toi aussi, la terre !
C’est toi qui fondas le monde et sa richesse !
13C’est toi qui créas le nord et le midi :
le Tabor et l’Hermon, à ton nom, crient de joie.

14A toi, ce bras, et toute sa vaillance !
Puissante est ta main, sublime est ta droite !
15Justice et droit sont l’appui de ton trône.
Amour et Vérité précèdent ta face.

16Heureux le peuple qui connaît l’ovation !
Seigneur, il marche à la lumière de ta face ;
17tout le jour, à ton nom il danse de joie,
fier de ton juste pouvoir.

18Tu es sa force éclatante ;
ta grâce accroît notre vigueur.
19Oui, notre roi est au Seigneur ;
notre bouclier, au Dieu saint d’Israël.

Antienne

Tu es le Fils de Dieu, de la race de David selon la chair.

Psaume : 88 - II

20Autrefois, tu as parlé à tes amis,
dans une vision tu leur as dit :
« J’ai donné mon appui à un homme d’élite,
j’ai choisi dans ce peuple un jeune homme.

21« J’ai trouvé David, mon serviteur,
je l’ai sacré avec mon huile sainte ;
22et ma main sera pour toujours avec lui,
mon bras fortifiera son courage.

23« L’ennemi ne pourra le surprendre,
le traître ne pourra le renverser ;
24j’écraserai devant lui ses adversaires
et je frapperai ses agresseurs.

25« Mon amour et ma fidélité sont avec lui,
mon nom accroît sa vigueur ;
26j’étendrai son pouvoir sur la mer
et sa domination jusqu’aux fleuves.

27« Il me dira : Tu es mon Père,
mon Dieu, mon roc et mon salut !
28Et moi, j’en ferai mon fils aîné,
le plus grand des rois de la terre !

29« Sans fin je lui garderai mon amour,
mon alliance avec lui sera fidèle ;
30je fonderai sa dynastie pour toujours,
son trône aussi durable que les cieux.

Antienne

J'ai gardé pour toujours la dynastie de David, mon serviteur.

Psaume : 88 - III

31« Si ses fils abandonnent ma loi
et ne suivent pas mes volontés,
32s’ils osent violer mes préceptes
et ne gardent pas mes commandements,

33« je punirai leur faute en les frappant,
et je châtierai leur révolte,
34mais sans lui retirer mon amour,
ni démentir ma fidélité.

35« Jamais je ne violerai mon alliance,
ne changerai un mot de mes paroles.
36Je l’ai juré une fois sur ma sainteté ;
non, je ne mentirai pas à David !

37« Sa dynastie sans fin subsistera
et son trône, comme le soleil en ma présence,
38comme la lune établie pour toujours,
fidèle témoin là-haut ! »

Verset

V/ Quand on découvre tes paroles, c'est la lumière,
et les simples comprennent.

Lecture : « Timothée, sois un bon serviteur du Christ Jésus » (1Tm 4, 1-16; 5, 1-2)

4.01 L’Esprit dit clairement qu’aux derniers temps certains abandonneront la foi, pour s’attacher à des esprits trompeurs, à des doctrines démoniaques ;
4.02 ils seront égarés par le double jeu des menteurs dont la conscience est marquée au fer rouge ;
4.03 ces derniers empêchent les gens de se marier, ils disent de s’abstenir d’aliments, créés pourtant par Dieu pour être consommés dans l’action de grâce par ceux qui sont croyants et connaissent pleinement la vérité.
4.04 Or tout ce que Dieu a créé est bon, et rien n’est à rejeter si on le prend dans l’action de grâce,
4.05 car alors, cela est sanctifié par la parole de Dieu et la prière.
4.06 En exposant ces choses aux frères, tu seras un bon serviteur du Christ Jésus, nourri des paroles de la foi et de la bonne doctrine que tu as toujours suivie.
4.07 Quant aux récits mythologiques, ces racontars de vieilles femmes, écarte-les. Exerce-toi, au contraire, à la piété.
4.08 En effet, l’exercice physique n’a qu’une utilité partielle, mais la religion concerne tout, car elle est promesse de vie, de vie présente et de vie future.
4.09 Voilà une parole digne de foi, et qui mérite d’être accueillie sans réserve :
4.10 si nous nous donnons de la peine et si nous combattons, c’est parce que nous avons mis notre espérance dans le Dieu vivant, qui est le Sauveur de tous les hommes et, au plus haut point, des croyants.
4.11 Voilà ce que tu dois prescrire et enseigner.
4.12 Que personne n’ait lieu de te mépriser parce que tu es jeune ; au contraire, sois pour les croyants un modèle par ta parole et ta conduite, par ta charité, ta foi et ta pureté.
4.13 En attendant que je vienne, applique-toi à lire l’Écriture aux fidèles, à les encourager et à les instruire.
4.14 Ne néglige pas le don de la grâce en toi, qui t’a été donné au moyen d’une parole prophétique, quand le collège des Anciens a imposé les mains sur toi.
4.15 Prends à cœur tout cela, applique-toi, afin que tous voient tes progrès.
4.16 Veille sur toi-même et sur ton enseignement. Maintiens-toi dans ces dispositions. En agissant ainsi, tu obtiendras le salut, et pour toi-même et pour ceux qui t’écoutent.
5.01 Avec un homme âgé, ne sois pas brutal, mais encourage-le comme un père, les jeunes gens comme des frères,
5.02 les femmes âgées comme des mères, et les plus jeunes comme des sœurs, en toute pureté.

Répons


R/ Si nous peinons et combattons,
c'est que notre espérance
est dans le Dieu vivant.

Exerce-toi à la piété,
elle a la promesse de la vie
pour le présent et pour l'avenir.

Dans le monde vous aurez à souffrir,
mais gardez courage :
le Christ a vaincu le monde.

LETTRE DE SAINT IGNACE D'ANTIOCHE AUX TRALLIENS


Renaître dans la foi.
Croire à la réalité de l'incarnation.

Mes bien-aimés, en pratiquant une douce patience, devenez une nouvelle créature, dans la foi qui est la chair du Seigneur, et dans la charité qui est le sang de Jésus Christ. Que personne parmi vous n'ait de grief contre son prochain. Ne fournissez pas de prétexte aux païens pour blasphémer la communauté de Dieu, à cause de quelques insensés. En effet, malheur à celui qui, par sa légèreté, fait blasphémer mon nom.
N'écoutez donc pas quand on vous parle d'autre chose que de Jésus Christ, issu de David, fils de Marie, qui est véritablement né, qui a mangé et qui a bu, qui a été véritablement crucifié, et qui est mort sous les regards des créatures du ciel, de la terre et des enfers, qui est aussi véritablement ressuscité d'entre les morts. C'est son Père qui l'a ressuscité et c'est lui aussi, le Père, qui, à la ressemblance de Jésus Christ, nous ressuscitera en lui, en qui nous croyons et en dehors de qui nous n'avons pas la vie véritable. ~
Fuyez les plantes parasites et vénéneuses de l'hérésie elles produisent un fruit mortel, et celui qui en mange meurt aussitôt. Ces gens-là ne sont pas une plantation du Père. S'ils l'étaient, ils apparaîtraient comme des rameaux de l'arbre de la croix, et leur fruit serait incorruptible. C'est par cette croix que le Christ dans sa passion vous appelle, vous qui êtes ses membres. La tête ne peut être engendrée sans les membres, et Dieu nous promet cette union, lui qui est lui-même union.
Je vous salue de Smyrne, en même temps que les représentants des Églises de Dieu qui sont ici avec moi, qui m'ont réconforté en toute chose, quant au corps et à l'esprit. Par mes liens, que je porte partout à cause de Jésus Christ tout en priant pour atteindre Dieu, je vous exhorte : Persévérez dans la concorde et dans la prière commune. Car il convient que chacun de vous, et particulièrement les presbytres, vous réconfortiez votre évêque l'honneur du Père de Jésus Christ et des Apôtres.
Je souhaite que vous m'écoutiez avec charité, pour que ma lettre ne porte pas témoignage contre vous. Et priez pour moi qui ai besoin de votre charité dans la miséricorde Dieu, pour être digne d'avoir part à l'héritage que je suis sur le point d'obtenir, et pour ne pas être écarté.
La charité des Smyrniotes et des Éphésiens vous salue. Souvenez-vous dans vos prières de l'Église qui est en Syrie. Je ne suis pas digne d'en porter le nom, étant le dernier de ses fidèles. Portez-vous bien en Jésus Christ, soyez soumis à l'évêque comme au commandement du Seigneur, et soyez soumis également au presbytérium. Chacun de vous, aimez-vous les uns les autres d'un cœur sans partage.
Mon esprit se sacrifie pour vous, non seulement maintenant mais aussi lorsque je rejoindrai Dieu. Je suis encore en danger, mais il est fidèle, le Père, en Jésus Christ, pour exaucer ma prière et la vôtre. En lui, soyez irréprochables.

Répons


R/ C'est toi le chemin, la vérité, la vie,
Jésus, Fils de Dieu !


Qui veut trouver le Père
doit passer par toi.


Tu nous conduis
vers la joie sans déclin.


Oraison

Dieu qui as envoyé ton Fils pour nous sauver et pour faire de nous tes enfants d’adoption, regarde avec bonté ceux que tu aimes comme un père ; puisque nous croyons au Christ, accorde-nous la vraie liberté et la vie éternelle.

Commentaire du jour

Homélie du 5e siècle sur la prière 
Attribuée à tort à saint Jean Chrysostome ; PG 64, 461 (trad. Brésard, 2000 ans A, p. 196 rev. ; cf. bréviaire vendredi après les Cendres)


« Apprends-nous à prier »

      Le bien suprême, c'est la prière, la conversation familière avec Dieu. Elle est relation à Dieu et union avec lui. De même que les yeux du corps sont éclairés à la vue de la lumière, ainsi l'âme tendue vers Dieu est illuminée de son ineffable lumière. La prière n'est pas l'effet d'une attitude extérieure, mais elle vient du cœur. Elle ne s'enferme pas dans des heures ou des moments déterminés, mais elle est en activité continuelle, de nuit comme de jour. Ne nous contentons pas d'orienter notre pensée vers Dieu lorsqu'elle s'applique exclusivement à la prière ; mais lorsque d'autres occupations — comme le soin des pauvres ou quelque autre souci en vue d'une œuvre bonne et utile — nous absorbent, il importe aussi d'y mêler le désir et le souvenir de Dieu, afin d'offrir au Seigneur de l'univers une nourriture très douce, assaisonnée au sel de l'amour de Dieu. Nous pouvons en retirer un grand avantage, tout au long de notre vie, si nous y consacrons une bonne part de notre temps. 

      La prière est la lumière de l'âme, la vraie connaissance de Dieu, la médiatrice entre Dieu et les hommes. Par elle, l'âme s'élève vers le ciel et embrasse le Seigneur d'une étreinte inexprimable. Comme un nourrisson vers sa mère, elle crie vers Dieu en pleurant, assoiffée de lait divin. Elle exprime ses désirs profonds et reçoit des présents qui dépassent tout ce que l'on peut voir dans la nature. La prière, par laquelle nous nous présentons avec respect devant Dieu, est la joie du cœur et le repos de l'âme.

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