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vendredi 13 octobre 2017

L’ÉVANGILE AU QUOTIDIEN : 1ère lect. Jl 1, 13-15 ; 2, 1-2 ; Ps 9a, 2-3, 6.16, 8-9 ; Évangile Lc 11, 15-26.

 
13 octobre 2017
Vendredi, 27e Semaine du Temps Ordinaire année A — Année Impaire de la férie
     

Lectures de la messe

Première lecture

« Voici venir le jour du Seigneur, jour de ténèbres et d’obscurité » (Jl 1, 13-15 ; 2, 1-2)
Lecture du livre du prophète Joël

Prêtres, mettez un vêtement de deuil, et pleurez !
Serviteurs de l’autel, faites entendre des lamentations !
Venez, serviteurs de mon Dieu,
passez la nuit vêtus de toile à sac !
Car la maison de votre Dieu
ne reçoit plus ni offrandes ni libations.
    Prescrivez un jeûne sacré,
annoncez une fête solennelle,
réunissez les anciens et tous les habitants du pays
dans la maison du Seigneur votre Dieu.
Criez vers le Seigneur :
    « Ah ! jour de malheur ! »
Le jour du Seigneur est proche,
il vient du Puissant comme un fléau.
    Sonnez du cor dans Sion,
faites retentir la clameur sur ma montagne sainte !
Qu’ils tremblent, tous les habitants du pays,
car voici venir le jour du Seigneur,
il est tout proche.
    Jour de ténèbres et d’obscurité,
jour de nuages et de sombres nuées.
Comme la nuit qui envahit les montagnes,
voici un peuple nombreux et fort ;
il n’y en a jamais eu de pareil
et il n’y en aura plus dans les générations à venir.
            – Parole du Seigneur.

Psaume

(Ps 9a, 2-3, 6.16, 8-9)
R/ Dieu jugera le monde avec justice. (cf. Ps 9, 9a)

De tout mon cœur, Seigneur, je rendrai grâce,
je dirai tes innombrables merveilles ;
pour toi, j’exulterai, je danserai,
je fêterai ton nom, Dieu Très-Haut.
Tu menaces les nations, tu fais périr les méchants,
à tout jamais tu effaces leur nom.
Ils sont tombés, les païens, dans la fosse qu’ils creusaient ;
aux filets qu’ils ont tendus, leurs pieds se sont pris.
Mais il siège, le Seigneur, à jamais :
pour juger, il affermit son trône ;
il juge le monde avec justice
et gouverne les peuples avec droiture.

Évangile

« Si c’est par le doigt de Dieu que j’expulse les démons, c’est donc que le règne de Dieu est venu jusqu’à vous » (Lc 11, 15-26)
Alléluia. Alléluia. 

Maintenant le prince de ce monde
va être jeté dehors, dit le Seigneur ;
et moi, quand j’aurai été élevé de terre,
j’attirerai à moi tous les hommes.

Alléluia. (Jn 12, 31b-32)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
comme Jésus avait expulsé un démon,
    certains dirent :
« C’est par Béelzéboul, le chef des démons,
qu’il expulse les démons. »
    D’autres, pour le mettre à l’épreuve,
cherchaient à obtenir de lui un signe venant du ciel.
    Jésus, connaissant leurs pensées, leur dit :
« Tout royaume divisé contre lui-même devient désert,
ses maisons s’écroulent les unes sur les autres.
    Si Satan, lui aussi, est divisé contre lui-même,
comment son royaume tiendra-t-il ?
Vous dites en effet que c’est par Béelzéboul
que j’expulse les démons.
    Mais si c’est par Béelzéboul que moi, je les expulse,
vos disciples, par qui les expulsent-ils ?
Dès lors, ils seront eux-mêmes vos juges.
    En revanche, si c’est par le doigt de Dieu
que j’expulse les démons,
c’est donc que le règne de Dieu est venu jusqu’à vous.
    Quand l’homme fort, et bien armé, garde son palais,
tout ce qui lui appartient est en sécurité.
    Mais si un plus fort survient et triomphe de lui,
il lui enlève son armement auquel il se fiait,
et il distribue tout ce dont il l’a dépouillé.
    Celui qui n’est pas avec moi est contre moi ;
celui qui ne rassemble pas avec moi disperse.
    Quand l’esprit impur est sorti de l’homme,
il parcourt des lieux arides
en cherchant où se reposer.
Et il ne trouve pas. Alors il se dit :
“Je vais retourner dans ma maison,
d’où je suis sorti.”
    En arrivant, il la trouve balayée et bien rangée.
    Alors il s’en va,
et il prend d’autres esprits encore plus mauvais que lui,
au nombre de sept ;
ils entrent et s’y installent.
Ainsi, l’état de cet homme-là
est pire à la fin qu’au début. »
            – Acclamons la Parole de Dieu.

Office des lectures

Introduction

V/ Dieu, viens à mon aide,
R/ Seigneur, à notre secours.
Gloire au Père, et au Fils et au Saint-Esprit,
au Dieu qui est, qui était et qui vient,
pour les siècles des siècles.
Amen. (Alléluia.)

Hymne : Dieu caché

D. Rimaud — CNPL
Dieu caché,
Tu n'as plus d'autre Parole
Que ce fruit nouveau-né
Dans la nuit qui t'engendre à la terre ;
Tu dis seulement
Le nom d'un enfant :
Le lieu où tu enfouis ta semence.

R/Explique-toi par ce lieu-dit :
Que l'Esprit parle à notre esprit
Dans le silence !

Dieu livré,
Tu n'as plus d'autre Parole
Que ce corps partagé
Dans le pain qui te porte à nos lèvres ;
Tu dis seulement :
La coupe du sang
Versé pour la nouvelle confiance. R/

Dieu blessé,
Tu n'as plus d'autre Parole
Que cet homme humilié
Sur le bois qui t'expose au calvaire !
Tu dis seulement :
L'appel déchirant
D'un Dieu qui apprendrait la souffrance. R/

Dieu vaincu,
Tu n'as plus d'autre Parole
Que ces corps décharnés
Où la soif a tari la prière ;
Tu dis seulement :
Je suis l'innocent,
A qui tous les bourreaux font violence. R/

Dieu sans voix,
Tu n'as plus d'autre Parole
Que ce signe levé,
Edifié sur ta pierre angulaire !
Tu dis seulement :
Mon peuple est vivant,
Debout, il signifie ma présence. R/

Dieu secret,
Tu n'as plus d'autre Parole
Que ce livre scellé
D'où l'Agneau fait jaillir ta lumière.
Tu dis seulement
Ces mots fulgurants :
Je viens! J'étonnerai vos patiences !

R/Explique-toi par ce lieu-dit :
Que l'Esprit parle à notre esprit
Dans le silence !

Antienne

Dans mon espérance, je m'épuise à te supplier.

Psaume : 68 - I

2Sauve-moi, mon Dieu :
les eaux montent jusqu’à ma gorge !

3J’enfonce dans la vase du gouffre,
rien qui me retienne ; *
je descends dans l’abîme des eaux,
le flot m’engloutit.

4Je m’épuise à crier,
ma gorge brûle.*
Mes yeux se sont usés
d’attendre mon Dieu.

5Plus abondants que les cheveux de ma tête,
ceux qui m’en veulent sans raison ; *
ils sont nombreux, mes détracteurs,
à me haïr injustement.

Moi qui n’ai rien volé,
que devrai-je rendre ? *
6Dieu, tu connais ma folie,
mes fautes sont à nu devant toi.

7Qu’ils n’aient pas honte pour moi, ceux qui t’espèrent,
Seigneur, Dieu de l’univers ;*
qu’ils ne rougissent pas de moi, ceux qui te cherchent,
Dieu d’Israël !

8C’est pour toi que j’endure l’insulte,
que la honte me couvre le visage :
9je suis un étranger pour mes frères,
un inconnu pour les fils de ma mère.
10L’amour de ta maison m’a perdu ;
on t’insulte, et l’insulte retombe sur moi.

11Si je pleure et m’impose un jeûne,
je reçois des insultes ;
12si je revêts un habit de pénitence,
je deviens la fable des gens :
13on parle de moi sur les places,
les buveurs de vin me chansonnent.

Antienne

Pour nourriture, ils m'offraient du poison, et du vinaigre pour ma soif.

Psaume : 68 - II

14Et moi, je te prie, Seigneur :
c’est l’heure de ta grâce ; *
dans ton grand amour, Dieu, réponds-moi,
par ta vérité sauve-moi.

15Tire-moi de la boue,
sinon je m’enfonce : *
que j’échappe à ceux qui me haïssent,
à l’abîme des eaux.

16Que les flots ne me submergent pas,
que le gouffre ne m’avale, *
que la gueule du puits
ne se ferme pas sur moi.

17Réponds-moi, Seigneur,
car il est bon, ton amour ; *
dans ta grande tendresse,
regarde-moi.

18Ne cache pas ton visage à ton serviteur ;
je suffoque : vite, réponds-moi. *
19Sois proche de moi, rachète-moi,
paie ma rançon à l’ennemi.

20Toi, tu le sais, on m’insulte :
je suis bafoué, déshonoré ; *
tous mes oppresseurs
sont là, devant toi.

21L’insulte m’a broyé le cœur,
le mal est incurable ; *
j’espérais un secours, mais en vain,
des consolateurs, je n’en ai pas trouvé.

22A mon pain, ils ont mêlé du poison ;
quand j’avais soif, ils m’ont donné du vinaigre.

[23-29]

Antienne

À vous qui cherchez Dieu, vie et bonheur !

Psaume : 68 - III

30Et moi, humilié, meurtri,
que ton salut, Dieu, me redresse.
31Et je louerai le nom de Dieu par un cantique,
je vais le magnifier, lui rendre grâce.
32Cela plaît au Seigneur plus qu’un taureau,
plus qu’une bête ayant cornes et sabots.
33Les pauvres l’ont vu, ils sont en fête :
« Vie et joie, à vous qui cherchez Dieu ! »
34Car le Seigneur écoute les humbles,
il n’oublie pas les siens emprisonnés.
35Que le ciel et la terre le célèbrent,
les mers et tout leur peuplement !
36Car Dieu viendra sauver Sion
et rebâtir les villes de Juda.
Il en fera une habitation, un héritage : *
37patrimoine pour les descendants de ses serviteurs,
demeure pour ceux qui aiment son nom.

Verset

V/ Fais-moi connaître tes chemins, Seigneur,
enseigne-moi tes sentiers.

Lecture : Multiples pièges des fausses doctrines (1Tm 6, 1-10)

01 Tous ceux qui sont sous le joug de l’esclavage doivent considérer leurs maîtres comme tout à fait dignes d’honneur, pour que le nom de Dieu et l’enseignement de la foi ne soient pas blasphémés.
02 Et s’ils ont des maîtres croyants, qu’ils ne les respectent pas moins sous prétexte que ce sont des frères ; mais qu’ils les servent d’autant mieux que ceux qui bénéficient de leur activité sont des croyants bien-aimés. Voilà ce que tu dois enseigner et recommander.
03 Si quelqu’un donne un enseignement différent, et n’en vient pas aux paroles solides, celles de notre Seigneur Jésus Christ, et à l’enseignement qui est en accord avec la piété,
04 un tel homme est aveuglé par l’orgueil, il ne sait rien, c’est un malade de la discussion et des querelles de mots. De tout cela, il ne sort que jalousie, rivalité, blasphèmes, soupçons malveillants,
05 disputes interminables de gens à l’intelligence corrompue, qui sont coupés de la vérité et ne voient dans la religion qu’une source de profit.
06 Certes, il y a un grand profit dans la religion si l’on se contente de ce que l’on a.
07 De même que nous n’avons rien apporté dans ce monde, nous n’en pourrons rien emporter.
08 Si nous avons de quoi manger et nous habiller, sachons nous en contenter.
09 Ceux qui veulent s’enrichir tombent dans le piège de la tentation, dans une foule de convoitises absurdes et dangereuses, qui plongent les gens dans la ruine et la perdition.
10 Car la racine de tous les maux, c’est l’amour de l’argent. Pour s’y être attachés, certains se sont égarés loin de la foi et se sont infligé à eux-mêmes des tourments sans nombre.

Répons


R/ Avec Dieu, je suis sans désir sur la terre :
ma part, c'est le Seigneur à jamais.

Nous n'avons rien apporté dans le monde,
et de lui nous n'emporterons rien.

Je sais me priver, comme je sais vivre à l'aise,
en tout j'ai appris à me suffire.

La vie n'est-elle pas plus que la nourriture,
et le corps plus que le vêtement ?

COMMONITORIUM DE SAINT VINCENT DE LÉRINS


Progrès ou changement dans la foi ?

Ne peut-il y avoir, dans l'Église du Christ, aucun progrès de la religion ? Si, assurément, et un très grand. Car qui serait assez jaloux des hommes et ennemi de Dieu pour essayer d'empêcher ce progrès ? À condition du moins qu il s'agisse d'un véritable progrès dans la foi, et non d'un changement. Car il y a progrès, si une réalité s'amplifie en demeurant elle-même ; mais il y a changement si elle se transforme en une autre réalité. Il faut donc qu'en chacun et en tous, en chaque homme aussi bien qu'en l'Église entière au cours des âges et des générations, l'intelligence, la science et la sagesse croissent et progressent fortement, mais selon leur genre propre, c'est-à-dire dans le même sens, selon les mêmes dogmes et la même pensée.

Que la religion imite donc la croissance des corps dont les éléments évoluent et se développent au rythme des années, mais demeurent eux-mêmes. Il y a grande différence entre la fleur de l'enfance et la maturité de la vieillesse, et pourtant ceux qui maintenant deviennent des vieillards sont bien les mêmes que les adolescents qu'ils furent autrefois. La stature et les manières d'un homme peuvent changer, mais sa nature demeure identique, ainsi que sa personne. Les membres des nouveau-nés sont tout petits, ceux des jeunes gens ont grandi, et pourtant ce sont les mêmes. Les petits enfants possèdent autant de membres que les adultes, et si certains apparaissent seulement à l'âge mûr, l'embryon ne les contenait pas moins en puissance ; si bien que rien de nouveau ne se manifeste chez le vieillard qui n'ait d'abord été en germe chez l'enfant. Il n'y a donc aucun doute : la règle de tout progrès légitime et la norme précise de toute croissance harmonieuse, c'est que le nombre des années révèle chez les plus grands la forme des membres que la sagesse du Créateur avait ébauchée lorsqu'ils étaient enfants. Et s'il arrivait qu'un être humain prît quelque apparence étrangère à son espèce, soit que le nombre de ses membres augmente, soit qu'il s'amenuise, tout le corps périrait nécessairement, et serait en tout cas gravement débilité. Il en va de même pour les dogmes de la religion chrétienne : la loi de leur progrès veut qu'ils se consolident au cours des ans, se développent avec le temps et grandissent au long des âges. ~

Nos ancêtres ont jadis ensemencé le champ de l'Église avec le blé de la foi. Il serait injuste et inconvenant pour nous, leurs descendants, de récolter l'ivraie de l'erreur au lieu du froment de la vérité. Au contraire, il est normal et il convient que la fin ne renie pas l'origine, et qu'au moment où le blé de la doctrine a levé, nous moissonnions l'épi du dogme. Ainsi, lorsque le grain des semailles a poussé avec le temps et se réjouit maintenant de mûrir rien cependant ne change des caractères propres du germe.

Répons


R/ Ta parole, Seigneur, est lumière dans la nuit.

Vers qui pouvons-nous aller, Seigneur ?
Toi seul nous conduis au Royaume.

Heureux qui suit jusqu'au bout
le chemin que tu lui traces.

Heureux qui médite en son cœur
les voies mystérieuses de l'amour.


Oraison

Seigneur, tu as voulu que toute la loi consiste à t'aimer et à aimer son prochain : donne-nous de garder tes commandements, et de parvenir ainsi à la vie éternelle.

Commentaire du jour

Saint [Padre] Pio de Pietrelcina (1887-1968), capucin 
CE 33 (trad. Une pensée, Médiaspaul 1991, p. 56)

Le lieu du combat spirituel

      Le lieu du combat entre Dieu et Satan, c'est l'âme humaine, à chaque instant de la vie. Il est donc nécessaire que l'âme laisse libre accès au Seigneur pour qu'il la fortifie de tout côté et par toutes sortes d'armes. Ainsi sa lumière peut venir l'illuminer pour mieux combattre les ténèbres de l'erreur. Revêtue du Christ (Ga 3,27), de sa vérité et de sa justice, protégée par le bouclier de la foi et par la parole de Dieu, elle vaincra ses ennemis, aussi puissants soient-ils (Ep 6, 13s). Mais pour être revêtu du Christ, encore faut-il mourir à soi-même.
© AELF 2017

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