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samedi 12 août 2017

L’ÉVANGILE AU QUOTIDIEN : Dt 6,4-13 ; Ps 18(17),2-3.4.47.51ab ; Évangile Mt 17,14-20

Année A
Le samedi de la 18° semaine du temps ordinaire
Blanc

Saints du jour: St Maxime le Confesseur, père de l’Église († 662) ; Buenaventura García Paredes, prêtre O.P., martyr († 1936)

Première lecture

Livre du Deutéronome 6,4-13. 
Moïse disait au peuple : 

« Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l’Unique.
Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force.
Ces paroles que je te donne aujourd'hui resteront dans ton cœur.
Tu les rediras à tes fils, tu les répéteras sans cesse, à la maison ou en voyage, que tu sois couché ou que tu sois levé ; tu les attacheras à ton poignet comme un signe, elles seront un bandeau sur ton front, tu les inscriras à l’entrée de ta maison et aux portes de ta ville.
Quand le Seigneur ton Dieu te fera entrer dans le pays qu’il a juré à tes pères, Abraham, Isaac et Jacob, de te donner ; quand tu auras des villes grandes et belles que tu n’as pas bâties, des maisons pleines de richesses que tu n’y as pas entassées, des citernes que tu n’as pas creusées, des vignes et des oliveraies que tu n’as pas plantées ; quand tu auras bien mangé et te seras rassasié : alors garde-toi d’oublier le Seigneur, lui qui t’a fait sortir d’Égypte, de la maison d’esclavage.
Tu craindras le Seigneur ton Dieu, tu le serviras, c’est par son nom que tu prêteras serment. »

Psaume 18(17),2-3.4.47.51ab. 

Je t'aime, Seigneur, ma force :
Seigneur, mon roc, ma forteresse,
Dieu mon libérateur, le rocher qui m'abrite,
mon bouclier, mon fort, mon arme de victoire !

Louange à Dieu !
Quand je fais appel au Seigneur,
je suis sauvé de tous mes ennemis.

Vive le Seigneur ! Béni soit mon Rocher !
Qu'il triomphe, le Dieu de ma victoire !
Il donne à son roi de grandes victoires,
il se montre fidèle à son messie.



Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 17,14-20. 

En ce temps-là, un homme s’approcha de Jésus, et tombant à ses genoux,
il dit : « Seigneur, prends pitié de mon fils. Il est épileptique et il souffre beaucoup. Souvent il tombe dans le feu et, souvent aussi, dans l’eau.
Je l’ai amené à tes disciples, mais ils n’ont pas pu le guérir. »
Prenant la parole, Jésus dit : « Génération incroyante et dévoyée, combien de temps devrai-je rester avec vous ? Combien de temps devrai-je vous supporter ? Amenez-le-moi. »
Jésus menaça le démon, et il sortit de lui. À l’heure même, l’enfant fut guéri.
Alors les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent en particulier : « Pour quelle raison est-ce que nous, nous n’avons pas réussi à l’expulser ? »
Jésus leur répond : « En raison de votre peu de foi. Amen, je vous le dis : si vous avez de la foi gros comme une graine de moutarde, vous direz à cette montagne : “Transporte-toi d’ici jusque là-bas”, et elle se transportera ; rien ne vous sera impossible. » 





Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour


Saint Thomas More (1478-1535), homme d'État anglais, martyr 
Dialog of Comfort against Tribulation, I, 2



« Je crois ! Viens au secours de mon incroyance » (Mc 9,24)

      Personne ne peut se donner à lui-même la vertu de la foi… ; la foi est le don gratuit de Dieu. Comme le dit saint Jacques : « Les dons les meilleurs, les présents merveilleux, viennent d'en haut ; ils descendent tous d'auprès du Père de toutes les lumières » (1,17). Quand nous ressentons donc que notre foi est bien faible, prions celui qui nous la donne de la fortifier… : « Je crois ! Viens au secours de mon incroyance » (Mc 9,24), et avec les apôtres : « Seigneur, augmente notre foi » (Lc 17,5). Et puis méditons les paroles du Christ quand il dit que, si nous ne voulons pas permettre à notre foi de tiédir et même de se refroidir complètement, ou de perdre sa force par la dispersion de notre esprit dans les futilités de ce monde, il faut nous retirer dans une petite pièce au fond de notre maison (Mt 6,6) et y ramasser notre foi, en cessant d'accorder de l'importance aux illusions de ce monde.

      Et comme la graine de moutarde, qui par sa nature est brûlante, il faut semer la foi dans le jardin de notre cœur, après en avoir arraché toutes les mauvaises herbes. Elle grandira tellement que les oiseaux du ciel, c'est-à dire les saints anges, viendront demeurer en notre âme et qu'elle portera le fruit des vertus sur ses branches (Mt 13,31s). Alors, confiants en la parole de Dieu, nous aurons une assurance ferme en ses promesses et nous pourrons chasser de notre cœur une montagne d'afflictions (Mt 17,20), tandis que si notre foi est faible et chancelante, elle ne déplacera même pas une taupinière.


Sainte Jeanne-Françoise de Chantal
Veuve et fondatrice de :
 “Ordo Visitationis Beatissimae Mariae Virginis
(Ordre de la Visitation...)
(1572-1641)
Françoise-Madeleine de Chaugy, nièce de la mère de Chantal, évoque « l'humeur vive et gaie » de sa tante, « son esprit clair, prompt et net, son jugement solide ». Ces qualités humaines devaient rendre sainte Jeanne-Françoise de Chantal très efficace dans toute sa vie d'épouse et de mère, puis de femme consacrée.
Fille de magistrat, Jeanne-Françoise Frémyot, âgée de vingt ans, fut donnée en mariage au baron de Chantal. Leur foyer, où naquirent quatre enfants, connut huit années de bonheur profond, que vint interrompre brutalement un accident de chasse (1600). Le baron, blessé, mourut pieusement quelques jours après. Jeanne avait vingt-huit ans ; dans sa douleur, elle se confia toute à Dieu.
C'est alors que le Seigneur mit François de Sales sur sa route. Dès lors, elle se mit sous sa direction. Avec patience et fermeté, l'évêque de Genève conduisit Jeanne-Françoise à une perfection supérieure : « J'ai trouvé à Dijon, pouvait dire le Saint, la femme forte, en Mme de Chantal. » Le saint évêque donna à la future sainte cette parole qui devrait conduire toute sa vie : « Il faut tout faire par amour, et rien par force ; il faut plus aimer l'obéissance que craindre la désobéissance. »
En 1610, vint l'heure des adieux héroïques de Madame de Chantal à son père et à ses enfants. Elle devint fondatrice de l'Ordre de la Visitation, ordre qui allie contemplation et service des malades. Alors commencèrent à travers la France les voyages incessants pour fonder des maisons à l'image de celle d'Annecy.
La sainte fondatrice meurt à Moulins le 13 décembre 1641.
L'amour de Dieu possédait son âme au point qu'elle n'en pouvait supporter l'ardeur. « Ah ! disait-elle, si le monde connaissait la douceur d'aimer Dieu, il mourrait d'amour ! ».



Buenaventura García ParedesMaître Général des dominicains et martyr
(† Madrid 12 août 1936)
B
uenaventura, fils de Serapio García Paredes et María Pallasá, naît à Castanedo de Luarda (Asturies, Espagne)  le 19 avril 1866. D’une famille chrétienne, il aidait son père à garder les bêtes et fréquentait l’école paroissiale, quand il connut l’Ordre Dominicain durant une mission populaire. Les frères comprirent que ce jeune avait des dons peu ordinaires et, les deux années suivantes, ils lui firent fréquenter l’École apostolique dominicaine de Curias. Il commença ensuite le noviciat et, après une brève période dans sa famille à cause d’un problème de santé, il continua ses études à Tolède, habitant la cellule qui avait été celle du martyr saint Melchor García Sampedro.
Le 30 août 1883 il reçut l’habit, 4 ans après il fit sa profession solennelle. Il prit le nom de Buenaventura de Saint Luis Beltran. Il fit sa théologie à Avila, étudiant en particulier la Somme de théologie de saint Thomas. Il étudia aussi à Salamanque, à Valence et à Madrid, et fut toujours un étudiant brillant.
Le 25 juillet 1891, il est ordonné prêtre. Docteur en philo et lettres avec une thèse sur St Thomas et l’esthétique moderne, et en droit civil. Il fut envoyé aux Philippines, à Manille, pour achever ses études, puis, de retour à Avila, il commença à enseigner et à publier des articles.
En 1901 il fut élu prieur du couvent Saint Thomas. Le 14 mai 1910 il fut élu supérieur de la Province de Manille, la plus nombreuse de l’Ordre, qui comptait 600 frères. Animé de l’esprit missionnaire, il se préoccupa constamment de la formation des nouveaux frères. Il visita la Chine, le Japon, le Vietnam, où il construisit des écoles et des hôpitaux. Il fonda la revue Missions Dominicaines, pour faire connaître les fatigues des missionnaires. À Manille il projeta et construisit le nouveau siège de la curie provinciale.
En 1911, pour le tricentenaire de la fondation, il entreprit d’agrandir l’Université Saint Thomas en Espagne. Il construisit aussi le Centre d’Études Théologiques de New Orleans.
Au terme des 4 ans de provincialat, il fut reconfirmé par Saint Pie X (Giuseppe Melchiorre Sarto, 1903-1914) dans la charge pour poursuivre son intense apostolat. En 1917 il aida à la construction de la maison du Rosaire de Madrid dont ensuite il devint supérieur. Il vivait dans cette maison avec le Bx Manuel Alvarez qui recevra avec lui la couronne du martyre. Il était un point de référence pour tout l’Ordre et le 22 mai 1926, malgré lui, il fut élu Maître Général. À la première bénédiction comme Maître, étaient présents quelques futurs compagnons de martyre. Il demanda la collaboration de tous, mettant la prière à la base de son nouveau et lourd devoir. Il déménagea ensuite dans sa nouvelle demeure à Rome.
Un an après l’élection il prit, au chapitre général de tous les frères et les sœurs délégués de Ordre, une mesure importante : chacun d’eux, par droit, pouvait signer avec le sigle O.P. Tous étaient appelés à témoigner de la foi au nom de saint Dominique, parce que comme dans une grande famille, “bat dans tous les cœurs dominicains le même amour pour le bien commun de l’Ordre”. Il nomma ensuite les commissions pour adapter au nouveau droit canon les Constitutions des frères et celles de la branche féminine.
En 1936, le P. Buenaventura retourna en Espagne, sachant combien c’était dangereux. Dans les premiers jours d’août, il fut enlevé au couvent d’Ocaña et conduit à Madrid où, le 12 août, il fut tué. Le fils du berger, qui avait été guide de tout l’Ordre Prêcheur, comme le Bon Pasteur prompt à donner sa vie pour ses brebis, témoignait une confiante résignation à la volonté de Dieu.
Le 28 octobre 2007, le card. José Saraiva Martins, Préfet de la Congrégation pour les Causes des Saints, représentant le Pape Benoît XVI (Joseph Ratzinger, 2005-2013), a présidé, à Rome, la Messe de béatification de 498 martyrs des “persécutions religieuses” de la guerre civile espagnole. Ces catholiques ont été tués dans diverses circonstances en 1934, 1936 ou 1937 ; parmi eux il y avait deux évêques, vingt-quatre prêtres, quatre cent soixante-deux religieux, trois diacres ou séminaristes et sept laïcs qui « versèrent leur sang pour rendre témoignage de l'Evangile de Jésus Christ…soient dorénavant appelés du nom de bienheureux et que leur fête (commune) soit célébrée chaque année le 6 novembre dans les lieux et selon les modalités établies par le droit. » (>>> Lettre du Pape Benoît XVI).


Source principale : cite-catholique.org/(« Rév. x gpm »).

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