RUBRIQUES

 TRINIT'ACTU  ***En raison des confessions de Noel dont l’étape de Béago est prévue le mardi 19 décembre 2017 de 17h à 20h, les messes de 19h en semaine sont suspendues.(Le Curé)*** Les CVAV de la paroisse en collaboration avec les CVAV de la paroisse de Saint Pierre organisent une récollection le dimanche 17 décembre 2017 à Songon M’Braté. Prix : 1 500 F. N.B : prévoir un repas froid. Rassemblement à 7 h sur la paroisse***Grande semaine de prière pour la destruction des oeuvres maléfiques, du 4 au 9 décembre 2017 de 17h à 21h à la paroisse Sainte Trinité de Béago.***ACTUALITÉS, ANNONCES, ÉVÉNEMENTIELS, PUBLICITÉS, RENDEZ-VOUS SUR www.psaintetrinitebeago.blogspot.com - INFOLINE : 77694669 / 01134718 / paroissesaintetrinitebeago@gmail.com***

mercredi 13 décembre 2017

L’ÉVANGILE AU QUOTIDIEN : 1ère lect. Is 40, 25-31 ; Ps 102 (103), 1-2, 3-4, 8.10 ; Évangile Mt 11, 28-30

 
13 décembre 2017
mercredi, 2ème Semaine de l'Avent — 
Ste. Lucie, vierge et martyre
Mémoire
     

Lectures de la messe

Première lecture

Le Seigneur de l’univers « rend des forces à l’homme fatigué » (Is 40, 25-31)
Lecture du livre du prophète Isaïe

À qui pourriez-vous me comparer,
qui pourrait être mon égal ?
— dit le Dieu saint.
Levez les yeux et regardez :
qui a créé tout cela ?
Celui qui déploie toute l’armée des étoiles,
et les appelle chacune par son nom.
Si grande est sa force, et telle est sa puissance
que pas une seule ne manque.
Jacob, pourquoi dis-tu,
Israël, pourquoi affirmes-tu :
« Mon chemin est caché au Seigneur,
mon droit échappe à mon Dieu » ?
Tu ne le sais donc pas, tu ne l’as pas entendu ?
Le Seigneur est le Dieu éternel,
il crée jusqu’aux extrémités de la terre,
il ne se fatigue pas, ne se lasse pas.
Son intelligence est insondable.
Il rend des forces à l’homme fatigué,
il augmente la vigueur de celui qui est faible.
Les garçons se fatiguent, se lassent,
et les jeunes gens ne cessent de trébucher,
mais ceux qui mettent leur espérance dans le Seigneur
trouvent des forces nouvelles ;
ils déploient comme des ailes d’aigles,
ils courent sans se lasser,
ils marchent sans se fatiguer.
– Parole du Seigneur.

Psaume

(102 (103), 1-2, 3-4, 8.10)
R/ Bénis le Seigneur, ô mon âme !
 
 (Ps 102, 1a)

Bénis le Seigneur, ô mon âme,
bénis son nom très saint, tout mon être !
Bénis le Seigneur, ô mon âme,
n’oublie aucun de ses bienfaits !
Car il pardonne toutes tes offenses
et te guérit de toute maladie ;
il réclame ta vie à la tombe
et te couronne d’amour et de tendresse ;
Le Seigneur est tendresse et pitié,
lent à la colère et plein d’amour ;
il n’agit pas envers nous selon nos fautes,
ne nous rend pas selon nos offenses.

Évangile

« Venez à moi, vous tous qui peinez » (Mt 11, 28-30)
Alléluia, Alléluia. 
Il viendra, le Seigneur, pour sauver son peuple. Heureux ceux qui seront prêts à partir à sa rencontre ! Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là, Jésus prit la parole :
« Venez à moi,
vous tous qui peinez sous le poids du fardeau,
et moi, je vous procurerai le repos.
Prenez sur vous mon joug,
devenez mes disciples,
car je suis doux et humble de cœur,
et vous trouverez le repos pour votre âme.
Oui, mon joug est facile à porter,
et mon fardeau, léger. »
– Acclamons la Parole de Dieu.

Office des lectures

Introduction

V/ Dieu, viens à mon aide,
R/ Seigneur, à notre secours.
Gloire au Père, et au Fils et au Saint-Esprit,
au Dieu qui est, qui était et qui vient,
pour les siècles des siècles.
Amen. (Alléluia.)

Hymne : La paix de Dieu n’est pas un cri

Cl. Rozier — Chalet
La paix de Dieu n’est pas un cri
Lancé des quatre vents de l’univers.
La paix, c’est Dieu risquant sa vie,
Enfant des hommes, la nuit de Noël.

L’amour de Dieu n’est pas un mot
Berçant nos rêves de vivre là-haut.
L’amour, c’est Dieu rené des eaux,
Nouvelle eau vive jaillie au désert.

Le jour de Dieu n’est pas un jour,
Instant d’histoire, moment sans retour.
Le jour de Dieu, c’est Dieu toujours,
Durée vivante, sans nuit, sans sommeil.

R/ Ô viens, ô viens, Emmanuel !
Ô viens sauver le monde ! 

Antienne

Maintenant, que puis-je attendre, ô mon Maître ? Mon espérance repose en toi.

Psaume : 38 - I

2J'ai dit : « Je garderai mon chemin
sans laisser ma langue s'égarer ;
je garderai un bâillon sur ma bouche,
tant que l'impie se tiendra devant moi. »

3Je suis resté muet, silencieux ;
je me taisais, mais sans profit. *
Mon tourment s'exaspérait,
4mon coeur brûlait en moi.
Quand j'y pensais, je m'enflammais,
et j'ai laissé parler ma langue.

5Seigneur, fais-moi connaître ma fin,
quel est le nombre de mes jours :
je connaîtrai combien je suis fragile.
6Vois le peu de jours que tu m'accordes :
ma durée n'est rien devant toi.

L'homme ici-bas n'est qu'un souffle ;
7il va, il vient, il n'est qu'une image.
Rien qu'un souffle, tous ses tracas ;
il amasse, mais qui recueillera ? 

Psaume : 38 - II

8Maintenant, que puis-je attendre, Seigneur ?
Elle est en toi, mon espérance.
9Délivre-moi de tous mes péchés,
épargne-moi les injures des fous.

10Je me suis tu, je n'ouvre pas la bouche,
car c'est toi qui es à l'oeuvre.
11Éloigne de moi tes coups :
je succombe sous ta main qui me frappe.

12Tu redresses l'homme en corrigeant sa faute, +
tu ronges comme un ver son désir ; *
l'homme n'est qu'un souffle.

13Entends ma prière, Seigneur, écoute mon cri ;
ne reste pas sourd à mes pleurs.
Je ne suis qu'un hôte chez toi,
un passant, comme tous mes pères.

14Détourne de moi tes yeux, que je respire
avant que je m'en aille et ne sois plus.

Antienne

Le Seigneur fera disparaître l'impiété dans la splendeur de sa venue.

Psaume : 51

3Pourquoi te glorifier du mal,
toi, l’homme fort ? *
Chaque jour, Dieu est fidèle.

4De ta langue affilée comme un rasoir,
tu prépares le crime, *
fourbe que tu es !

5Tu aimes le mal plus que le bien,
et plus que la vérité, le mensonge ; *
6tu aimes les paroles qui tuent,
langue perverse.

7Mais Dieu va te ruiner pour toujours,
t’écraser, t’arracher de ta demeure, *
t’extirper de la terre des vivants.

8Les justes verront, ils craindront,
ils riront de toi : +
9« Le voilà donc cet homme
qui n’a pas mis sa force en Dieu ! *
Il comptait sur ses grandes richesses,
il se faisait fort de son crime ! »

10Pour moi, comme un bel olivier
dans la maison de Dieu, *
je compte sur la fidélité de mon Dieu,
sans fin, à jamais !

11Sans fin, je veux te rendre grâce,
car tu as agi. *
J’espère en ton nom devant ceux qui t’aiment :
oui, il est bon !

Verset

V/ Viens, Seigneur, montre-nous ton visage,
et nous serons sauvés.

Lecture : Confiance en Dieu Sauveur (Is 25, 6-12; 26, 1-6)

25.06 Le Seigneur de l’univers préparera pour tous les peuples, sur sa montagne, un festin de viandes grasses et de vins capiteux, un festin de viandes succulentes et de vins décantés.
25.07 Sur cette montagne, il fera disparaître le voile de deuil qui enveloppe tous les peuples et le linceul qui couvre toutes les nations.
25.08 Il fera disparaître la mort pour toujours. Le Seigneur Dieu essuiera les larmes sur tous les visages, et par toute la terre il effacera l’humiliation de son peuple. Le Seigneur a parlé.
25.09 Et ce jour-là, on dira : « Voici notre Dieu, en lui nous espérions, et il nous a sauvés ; c’est lui le Seigneur, en lui nous espérions ; exultons, réjouissons-nous : il nous a sauvés ! »
25.10 Car la main du Seigneur reposera sur cette montagne. Mais Moab sera piétiné sur place, comme la paille est piétinée dans le fumier.
25.11 Là, il étendra les mains, comme un nageur les étend pour nager ; malgré ses mouvements habiles, Dieu rabattra son arrogance.
25.12 Moab, les bastions inaccessibles de tes murailles, il les renverse, il les abat, les jette à terre, dans la poussière.
26.01 En ce jour-là, ce cantique sera chanté dans le pays de Juda : Nous avons une ville forte  Le Seigneur a mis pour sauvegarde muraille et avant-mur.
26.02 Ouvrez les portes ! Elle entrera, la nation juste, qui se garde fidèle.
26.03 Immuable en ton dessein, tu préserves la paix, la paix de qui s’appuie sur toi.
26.04 Prenez appui sur le Seigneur, à jamais, sur lui, le Seigneur, le Roc éternel. [
26.05 Il a rabaissé ceux qui siégeaient dans les hauteurs, il a humilié la cité inaccessible, l’a humiliée jusqu’à terre, et lui a fait mordre la poussière.
26.06 Elle sera foulée aux pieds, sous le pied des pauvres, les pas des faibles.]

Répons


R/ Voici notre Dieu :
de lui nous espérons le salut !

Lui, le Prince de la vie,
il fera disparaître la mort pour toujours !

Il essuiera les larmes de nos yeux,
il ôtera la honte de la terre.


TRAITÉ DE S. AMBROISE SUR LA VIRGINITÉ

Tu fais partie du peuple saint ~, et certainement tu fais partie des vierges, puisque tu éclaires la grâce de ton corps par la splendeur de ton âme (c’est ainsi, en effet, que tu ressembles le plus à l’Église). Donc, établie dans ta chambre pendant la nuit, médite sans relâche sur le Christ et espère à tous moments sa venue. ~
Telle que le Christ t’a désirée, c’est ainsi que le Christ t’a choisie. Aussi entre-t-il chez toi sans obstacle, et il ne peut y manquer, lui qui a promis qu’il entrerait. Embrasse donc celui que tu as cherché ; approche-toi de lui et tu recevras sa lumière ; retiens-le, demande-lui de ne pas s’en aller si vite, supplie-le de ne pas s’éloigner. En effet, la parole de Dieu court rapidement : elle ne se laisse pas saisir par la nonchalance, ni retenir par la paresse. Que ton âme, à son appel, aille à sa rencontre ; et qu’elle persévère sur le chemin tracé par la parole céleste, car celle-ci passe rapidement.
Que dit-elle donc, l’épouse du Cantique ? Je l’ai cherché mais je ne l’ai pas trouvé ; je l’ai appelé mais il ne m’a pas écoutée. Ne crois pas que tu déplaises parce qu’il est parti si vite, toi qui as appelé, qui as demandé, qui as ouvert : il permet que nous soyons souvent éprouvés. Et que dit-il dans l’Évangile aux foules qui lui demandent de ne pas les quitter ? — Aux autres villes aussi, il faut que j’annonce la Bonne Nouvelle de la parole de Dieu, car c’est pour cela que j’ai été envoyé. Mais, même s’il te semble qu’il s’éloigne de toi, sors, et cherche encore. ~
Et qui d’autre que la sainte Église peut t’enseigner comment retenir le Christ ? Mais elle te l’a déjà enseigné, si tu comprends ce que tu lis : À peine avais-je dépassé les gardes, j’ai trouvé celui que j’aime ; je l’ai saisi et ne le lâcherai plus.
Qu’est-ce donc qui retient le Christ ? Ce ne sont ni les chaînes de l’injustice ni les cordes matérielles ; il est attaché par les liens de l’amour, par des brides spirituelles, par l’affection de l’âme.
Si tu veux, toi aussi, retenir le Christ, recherche-le sans craindre la douleur ; car c’est souvent dans les supplices, entre les mains des persécuteurs, qu’on le trouve le mieux. À peine les avais-je dépassés, dit l’épouse du Cantique. C’est en effet dans un court délai, après un bref instant, lorsque tu auras échappé aux mains des persécuteurs et que tu auras résisté aux puissance du monde que le Christ viendra à ta rencontre et ne te laissera plus souffrir longtemps.
Celle qui cherche ainsi le Christ, celle qui trouve le Christ, peut dire : Je l’ai saisi et ne le lâcherai plus ; je le ferai entrer dans la maison de ma mère, dans la chambre de celle qui m’a conçue. Qu’est-ce que la maison de ta mère et sa chambre, sinon l’intimité la plus profonde de ton être ? Garde-la, cette maison, purifie-la dans ce qu’elle a de plus secret. Ainsi, lorsque ta maison sera sans aucune tache, ~ elle s’élèvera comme une demeure spirituelle pour être un sacerdoce saint, cimentée sur la pierre angulaire, et le Saint-Esprit y habitera.
Celle qui cherche ainsi le Christ, celle qui l’implore ainsi, n’est pas abandonnée par lui ; bien plus, il vient souvent la visiter, car il est avec nous jusqu’à la fin du monde.

Répons

R/ J'ouvre mon cœur, Seigneur,
à ta parole de lumière.
Cantique pour moi que tes volontés
en ma demeure d'étranger.
Heureux les humbles, heureux les pauvres :
tu leur découvres le secret du Royaume !

Oraison

Permets, nous t’en prions, Seigneur, que l’intercession de sainte Lucie ranime notre ferveur, afin que nous puissions chanter aujourd’hui son martyre et contempler sa gloire auprès de toi.

Commentaire du jour

Saint Bonaventure (1221-1274), franciscain, docteur de l'Église 
De la vie parfaite, II §1,3,4, (Œuvres spirituelles de Saint Bonaventure, Sté S. François d'Assise, 1931 ; pp.51-52, rev.)
L'humilité du Fils de Dieu

      Celui qui considère ses propres défauts des yeux du cœur doit « s'humilier en vérité sous la puissante main de Dieu ». Aussi, je vous exhorte, vous qui êtes la servante de Dieu, lorsque vous connaîtrez avec certitude vos défauts, à humilier profondément votre âme, et à vous mépriser vous-même. Car « l'humilité est une vertu, dit Saint Bernard, par laquelle l'homme se tient pour vil, grâce à une très exacte connaissance de lui-même ». Par cette humilité, notre Père, le bienheureux François, devint vil à ses propres yeux. Il l'aima et la rechercha depuis les commencements de sa vie religieuse jusqu'à la fin. Pour elle, il quitta le monde, se fit traîner nu dans les rues de la ville, servit les lépreux, confessa ses péchés dans ses prédications et demanda qu'on le couvrît d'opprobres.

      Mais c'est surtout du Fils de Dieu que vous devez apprendre cette vertu. Il dit lui-même : « apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur », car, selon le bienheureux Grégoire : « celui qui amasse des vertus sans humilité, lance de la poussière contre le vent ». De même que l'orgueil est le principe de tout péché, de même en effet, l'humilité est le fondement de toutes les vertus.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire