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jeudi 21 décembre 2017

L’ÉVANGILE AU QUOTIDIEN : 1ère lect. Ct 2, 8-14 ou So 3, 14-18a ; Ps 32 (33), 2-3, 11-12, 20-21 ; Évangile Lc 1, 39-45

 
21 décembre 2017
S. Pierre Canisius, prêtre, docteur de l'Église
Mémoire facultative
    
Férie de l'Avent : semaine avant Noël

Saint(s) du jour : St Pierre Canisius, prêtre s.j. et docteur de l'Église,  Bx Peter Friedhofen, religieux et fondateur († 1860)
image Les autres saints du jour... 

Lectures de la messe

Première lecture

« Voici mon bien-aimé qui vient. Il bondit sur les montagnes » (Ct 2, 8-14)
Lecture du Cantique des Cantiques
La voix de mon bien-aimé !
C’est lui, il vient…
Il bondit sur les montagnes,
il court sur les collines,
    mon bien-aimé, pareil à la gazelle,
au faon de la biche.
Le voici, c’est lui qui se tient
derrière notre mur :
il regarde aux fenêtres,
guette par le treillage.
    Il parle, mon bien-aimé,
il me dit :
    Lève-toi, mon amie, ma toute belle,
et viens…
    Vois,
l’hiver s’en est allé,
les pluies ont cessé,
elles se sont enfuies.
    Sur la terre apparaissent les fleurs,
le temps des chansons est venu
et la voix de la tourterelle s’entend
sur notre terre.
    Le figuier a formé ses premiers fruits,
la vigne fleurie exhale sa bonne odeur.
Lève-toi, mon amie, ma toute belle,
et viens…
    Ma colombe, dans les fentes du rocher,
dans les retraites escarpées,
que je voie ton visage,
que j’entende ta voix !
Ta voix est douce
et ton visage, charmant.
            – Parole du Seigneur.
OU BIEN

Première lecture

« Le roi d’Israël, le Seigneur, est en toi » (So 3, 14-18a)
Lecture du livre du prophète Sophonie
    Pousse des cris de joie, fille de Sion !
Éclate en ovations, Israël !
Réjouis-toi, de tout ton cœur bondis de joie,
fille de Jérusalem !
    Le Seigneur a levé les sentences qui pesaient sur toi,
il a écarté tes ennemis.
Le roi d’Israël, le Seigneur, est en toi.
Tu n’as plus à craindre le malheur.
    Ce jour-là, on dira à Jérusalem :
« Ne crains pas, Sion !
Ne laisse pas tes mains défaillir !
    Le Seigneur ton Dieu est en toi,
c’est lui, le héros qui apporte le salut.
Il aura en toi sa joie et son allégresse,
il te renouvellera par son amour ;
il exultera pour toi et se réjouira,
    comme aux jours de fête. »
            – Parole du Seigneur.

Psaume

(Ps 32 (33), 2-3, 11-12, 20-21)
R/ Criez de joie pour le Seigneur,
chantez lui le cantique nouveau.
 (cf. Ps 32, 1a.3a)

Rendez grâce au Seigneur sur la cithare,
jouez pour lui sur la harpe à dix cordes.
Chantez-lui le cantique nouveau,
de tout votre art soutenez l’ovation.
Le plan du Seigneur demeure pour toujours,
les projets de son cœur subsistent d’âge en âge.
Heureux le peuple dont le Seigneur est le Dieu,
heureuse la nation qu’il s’est choisie pour domaine !
Nous attendons notre vie du Seigneur :
il est pour nous un appui, un bouclier.
La joie de notre cœur vient de lui,
notre confiance est dans son nom très saint.

Évangile

« D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? » (Lc 1, 39-45)
Alléluia, Alléluia.
Viens, Emmanuel,
notre Législateur et notre Roi !
Sauve-nous, Seigneur notre Dieu.
Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ces jours-là,
Marie se mit en route et se rendit avec empressement
vers la région montagneuse, dans une ville de Judée.
    Elle entra dans la maison de Zacharie
et salua Élisabeth.
    Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie,
l’enfant tressaillit en elle.
Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint,
    et s’écria d’une voix forte :
« Tu es bénie entre toutes les femmes,
et le fruit de tes entrailles est béni.
    D’où m’est-il donné
que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ?
    Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles,
l’enfant a tressailli d’allégresse en moi.
    Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles
qui lui furent dites de la part du Seigneur. »
    – Acclamons la Parole de Dieu.

Office des lectures

Introduction

V/ Dieu, viens à mon aide,
R/ Seigneur, à notre secours.
Gloire au Père, et au Fils et au Saint-Esprit,
au Dieu qui est, qui était et qui vient,
pour les siècles des siècles.
Amen. (Alléluia.)

Hymne : La paix de Dieu n’est pas un cri

Cl. Rozier — Chalet
La paix de Dieu n’est pas un cri
Lancé des quatre vents de l’univers.
La paix, c’est Dieu risquant sa vie,
Enfant des hommes, la nuit de Noël.

L’amour de Dieu n’est pas un mot
Berçant nos rêves de vivre là-haut.
L’amour, c’est Dieu rené des eaux,
Nouvelle eau vive jaillie au désert.

Le jour de Dieu n’est pas un jour,
Instant d’histoire, moment sans retour.
Le jour de Dieu, c’est Dieu toujours,
Durée vivante, sans nuit, sans sommeil.

R/ Ô viens, ô viens, Emmanuel !
Ô viens sauver le monde ! 

Antienne

Viens, Seigneur, prends en pitié ton serviteur.

Psaume : 88 - IV

20(Autrefois, tu as parlé à tes amis,
dans une vision tu leur as dit :

21« J’ai trouvé David, mon serviteur,
je l’ai sacré avec mon huile sainte ;
22et ma main sera pour toujours avec lui,
mon bras fortifiera son courage.)

39Pourtant tu l’as méprisé, rejeté ;
tu t’es emporté contre ton messie.
40Tu as brisé l’alliance avec ton serviteur,
jeté à terre et profané sa couronne.

41Tu as percé toutes ses murailles,
tu as démantelé ses forteresses ;
42tous les passants du chemin l’ont pillé :
le voilà outragé par ses voisins.

43Tu as accru le pouvoir de l’adversaire,
tu as mis en joie tous ses ennemis ;
44tu as émoussé le tranchant de son épée,
tu ne l’as pas épaulé dans le combat.

45Tu as mis fin à sa splendeur,
jeté à terre son trône ;
46tu as écourté le temps de sa jeunesse
et déversé sur lui la honte.

Psaume : 88 - V

47Combien de temps, Seigneur, resteras-tu caché,
laisseras-tu flamber le feu de ta colère ?
48Rappelle-toi le peu que dure ma vie,
pour quel néant tu as créé chacun des hommes !

49Qui donc peut vivre et ne pas voir la mort ?
Qui s’arracherait à l’emprise des enfers ?
50Où donc, Seigneur, est ton premier amour,
celui que tu jurais à David sur ta foi ?

51Rappelle-toi, Seigneur, tes serviteurs outragés,
tous ces peuples dont j’ai reçu la charge.
52Oui, tes ennemis ont outragé, Seigneur,
poursuivi de leurs outrages ton messie.

53Béni soit le Seigneur pour toujours !
Amen ! Amen !

Antienne

Paraisse ton œuvre en tes serviteurs, brille ta splendeur sur leurs enfants.

Psaume : 89

1D’âge en âge, Seigneur,
tu as été notre refuge.

2Avant que naissent les montagnes, +
que tu enfantes la terre et le monde, *
de toujours à toujours,
toi, tu es Dieu.

3Tu fais retourner l’homme à la poussière ;
tu as dit  : « Retournez, fils d’Adam ! »
4A tes yeux, mille ans sont comme hier,
c’est un jour qui s’en va, une heure dans la nuit.

5Tu les as balayés : ce n’est qu’un songe ;
dès le matin, c’est une herbe changeante :
6elle fleurit le matin, elle change ;
le soir, elle est fanée, desséchée.

7Nous voici anéantis par ta colère ;
ta fureur nous épouvante :
8tu étales nos fautes devant toi,
nos secrets à la lumière de ta face.

9Sous tes fureurs tous nos jours s’enfuient,
nos années s’évanouissent dans un souffle.
10Le nombre de nos années ? soixante-dix,
quatre-vingts pour les plus vigoureux !
Leur plus grand nombre n’est que peine et misère ;
elles s’enfuient, nous nous envolons.

11Qui comprendra la force de ta colère ?
Qui peut t’adorer dans tes fureurs ?
12Apprends-nous la vraie mesure de nos jours :
que nos cœurs pénètrent la sagesse.

13Reviens, Seigneur, pourquoi tarder ?
Ravise-toi par égard pour tes serviteurs.
14Rassasie-nous de ton amour au matin,
que nous passions nos jours
dans la joie et les chants.
15Rends-nous en joies tes jours de châtiment
et les années où nous connaissions le malheur.

16Fais connaître ton œuvre à tes serviteurs
et ta splendeur à leurs fils.
17Que vienne sur nous
la douceur du Seigneur notre Dieu !
Consolide pour nous l’ouvrage de nos mains ;
oui, consolide l’ouvrage de nos mains.

Verset

V/ Écoutez, tous les peuples, la parole du Seigneur,
annoncez-la aux îles lointaines.

Lecture : Éternels cris de joie (Is 48, 12-21 ; 49, 9b-13)

48.12 Écoute-moi, Jacob, toi, Israël, que j’ai appelé ! Moi, Je suis : je suis le Premier, et je suis le Dernier.
48.13 C’est ma main qui a fondé la terre, ma droite a déployé les cieux. Je les appelle : ensemble ils se présentent.
48.14 Tous, réunissez-vous, écoutez ! Qui parmi eux a annoncé cela ? Celui que le Seigneur aime accomplit sa volonté contre Babylone, il sera son bras contre les Chaldéens.
48.15 C’est moi, oui, c’est moi qui ai parlé, qui l’ai appelé ; je l’ai fait venir, il mènera son entreprise à bien !
48.16 Approchez-vous de moi, écoutez ceci : depuis le commencement, je n’ai jamais parlé en secret ; depuis le temps où cela s’est passé, Je suis là. Et maintenant, le Seigneur Dieu, avec son esprit, m’envoie.
48.17 Ainsi parle le Seigneur, ton rédempteur, Saint d’Israël : Je suis le Seigneur ton Dieu, je te donne un enseignement utile, je te guide sur le chemin où tu marches.
48.18 Si seulement tu avais prêté attention à mes commandements, ta paix serait comme un fleuve, ta justice, comme les flots de la mer.
48.19 Ta postérité serait comme le sable, comme les grains de sable, ta descendance ; son nom ne serait ni retranché ni effacé devant moi.
48.20 Sortez de Babylone ! Vite, quittez les Chaldéens ! Avec des cris de joie, annoncez, faites-le entendre, propagez-le jusqu’aux extrémités de la terre ! Dites : « Le Seigneur a racheté son serviteur Jacob. »
48.21 Ils n’ont pas eu soif dans les lieux arides où il les a conduits. Il a fait sourdre pour eux les eaux du rocher, il a fendu le rocher : les eaux ont ruisselé !
49.9b Au long des routes, ils pourront paître ; sur les hauteurs dénudées seront leurs pâturages.
49.10 Ils n’auront ni faim ni soif ; le vent brûlant et le soleil ne les frapperont plus. Lui, plein de compassion, les guidera, les conduira vers les eaux vives.
49.11 De toutes mes montagnes, je ferai un chemin, et ma route sera rehaussée.
49.12 Les voici : ils viennent de loin, les uns du nord et du couchant, les autres des terres du sud.
49.13 Cieux, criez de joie ! Terre, exulte ! Montagnes, éclatez en cris de joie ! Car le Seigneur console son peuple ; de ses pauvres, il a compassion.

Répons


R/ Seigneur, Jésus, tu es pour nous
l'envoyé du Père !


Approchez-vous de moi pour écouter ;
dès le début, je n'ai pas parlé en cachette.



Le Seigneur console son peuple,
il prend en pitié les affligés.

SERMON DE SAINT AMBROISE SUR L'ÉVANGILE DE LUC


« Heureuse, toi qui as cru »


Lorsque l'ange annonce à Marie le mystère de sa maternité virginale, il lui apprend, pour éclairer sa foi par un exemple, qu'une femme âgée et stérile a conçu, ce qui fait comprendre que Dieu peut accomplir tout ce qu'il a décidé.



Dès que Marie l'eut appris, elle partit vers la montagne de Judée. Ce n'était de sa part ni incrédulité en la prophétie, ni incertitude sur cette annonce, ni doute sur l'exemple proposé. Elle partait dans l'allégresse de son désir, pour l'accomplissement d'un service, avec l'empressement de sa joie.



Elle qui était maintenant remplie de Dieu, où pouvait-elle se rendre avec empressement, sinon vers les hauteurs ? La grâce du Saint-Esprit ne connaît pas les hésitations ni les retards. L'arrivée de Marie et la présence du Seigneur manifestent aussitôt leurs bienfaits, car, au moment même où Élisabeth entendit la salutation de Marie, l'enfant tressaillit en elle, et elle fut remplie de l'Esprit Saint.



Remarquez les nuances et l'exactitude de chaque mot. Élisabeth fut la première à entendre la parole, mais Jean fut le premier à ressentir la grâce : la mère a entendu selon l'ordre naturel des choses, l'enfant a tressailli en raison du mystère ; elle a constaté l'arrivée de Marie, lui, celle du Seigneur ; la femme, l'arrivée de la femme, l'enfant, celle de l'enfant ; les deux femmes échangent des paroles de grâce, les deux enfants agissent au-dedans d'elles et commencent à réaliser le mystère de la piété en y faisant progresser leurs mères ; enfin, par un double miracle, les deux mères prophétisent sous l'inspiration de leur enfant.



Jean a tressailli, la mère a été comblée. La mère n'a pas été comblée avant son fils, mais, comme le fils était comblé de l'Esprit Saint, il en a aussi comblé sa mère. Jean a exulté, et l'esprit de Marie a exulté, lui aussi. L'exultation de Jean comble Élisabeth ; cependant, pour Marie, on ne nous dit pas que son esprit exulte parce qu'il est comblé, car celui qu'on ne peut comprendre agissait en sa mère d'une manière qu'on ne peut comprendre. Élisabeth est comblée après avoir conçu, Marie, avant d'avoir conçu. Heureuse, lui dit Élisabeth, toi qui as cru.



Heureux, vous aussi qui avez entendu et qui avez cru ; car toute âme qui croit conçoit et engendre le Verbe et le reconnaît à ses œuvres.



Que l'âme de Marie soit en chacun de vous, pour qu'elle exalte le Seigneur ; que l'esprit de Marie soit en chacun de vous, pour qu'il exulte en Dieu. S'il n'y a, selon la chair, qu'une seule mère du Christ, tous engendrent le Christ selon la foi. Car toute âme reçoit le Verbe de Dieu, pourvu qu'elle soit irréprochable et préservée des vices en gardant la chasteté dans une pureté intégrale.



Toute âme qui peut vivre ainsi exalte le Seigneur, comme l'âme de Marie a exalté le Seigneur, et comme son esprit a exulté en Dieu son Sauveur.



En effet, le Seigneur est exalté, comme vous l'avez lu ailleurs : Exaltez le Seigneur avec moi. Certes, la parole humaine ne peut faire grandir le Seigneur, mais c'est en nous qu'il est exalté ; en effet, le Christ est l'image de Dieu. Par conséquent, si l'âme agit de façon juste et religieuse, elle exalte cette image de Dieu, à la ressemblance de qui elle a été créée ; et par conséquent, en exaltant cette image, elle s'élève par une certaine participation à sa sublimité.

Répons

R/ Le Seigneur est avec toi,
Marie, pleine de grâce !

Ton cœur en éveil
attendait le Messie.

Et Dieu t'a regardée,
il a comblé ton attente.

Il vient, le jour se lève,
la terre entière exulte.

Oraison

Écoute avec bonté, Seigneur, la prière de ton peuple qui se réjouit de la venue de ton Fils en notre chair ; puissions-nous obtenir le bonheur de la vie éternelle quand il viendra dans sa gloire. Lui qui règne.

Commentaire du jour

Saint Jean de Damas (v. 675-749), moine, théologien, docteur de l'Église 
1er sermon sur la Dormition (trad. SC 80, p. 101s)



« Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu'à moi ? »

      « Tu es bénie entre les femmes et le fruit de ton sein est béni... » Voici, en effet, que les générations te disent bienheureuse comme tu l'as déclaré (Lc 1,42). Les filles de Jérusalem, c'est-à-dire de l'Église, t'ont vue et ont proclamé ton bonheur... Tu es, en effet, le trône royal près duquel se tenaient les anges contemplant leur Maître et Créateur qui y était assis (Dn 7,9). Tu es devenue l'Éden spirituel, plus sacré et plus divin que l'ancien. Dans le premier habitait l'Adam terrestre ; en toi, c'est le Seigneur venu du ciel (1Co 15,47). L'arche de Noé t'a préfigurée, elle qui a sauvé le germe de la seconde création, car tu as enfanté le Christ, le salut du monde, qui a submergé le péché et apaisé les flots.

      D'avance, c'est toi que le buisson ardent a dépeinte, que les tables écrites par Dieu ont dessinée (Ex 31,18), que l'arche de l'alliance a racontée ; c'est toi que l'urne d'or, le candélabre..., et le rameau d'Aaron qui avait fleuri (Nb 17,23) ont manifestement préfigurée... J'allais omettre l'échelle de Jacob. Comme Jacob a vu le ciel réuni à la terre par les extrémités de l'échelle, et par elle les anges descendre et monter, et celui qui est réellement le fort et l'invincible engager avec lui une lutte symbolique, ainsi toi-même tu es devenue la médiatrice et l'échelle par laquelle Dieu est descendu vers nous et a pris sur lui la faiblesse de notre substance, l'embrassant et se l'unissant étroitement.

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