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vendredi 27 octobre 2017

L’ÉVANGILE AU QUOTIDIEN : Rm 7, 18-25a ; Ps 118 (119), 66.68, 76-77, 93-94 ; Évangile Lc 12, 54-59

27 octobre 2017
Vendredi, 29e Semaine du Temps Ordinaire année A — Année Impaire de la férie
    

Lectures de la messe

Première lecture

« Qui donc me délivrera de ce corps qui m’entraîne à la mort ? » (Rm 7, 18-25a)
Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Romains

Frères,
    je sais que le bien n’habite pas en moi,
c’est-à-dire dans l’être de chair que je suis.
En effet, ce qui est à ma portée, c’est de vouloir le bien,
mais pas de l’accomplir.
    Je ne fais pas le bien que je voudrais,
mais je commets le mal que je ne voudrais pas.
    Si je fais le mal que je ne voudrais pas,
alors ce n’est plus moi qui agis ainsi,
mais c’est le péché, lui qui habite en moi.
    Moi qui voudrais faire le bien,
je constate donc, en moi, cette loi :
ce qui est à ma portée, c’est le mal.
    Au plus profond de moi-même,
je prends plaisir à la loi de Dieu.
    Mais, dans les membres de mon corps,
je découvre une autre loi,
qui combat contre la loi que suit ma raison
et me rend prisonnier de la loi du péché présente dans mon corps.
    Malheureux homme que je suis !
Qui donc me délivrera de ce corps qui m’entraîne à la mort ?
    Mais grâce soit rendue à Dieu
par Jésus Christ notre Seigneur !
            – Parole du Seigneur.

Psaume

(Ps 118 (119), 66.68, 76-77, 93-94)
R/ Seigneur, apprends-moi tes commandements. (Ps 118, 68b)

Apprends-moi à bien saisir, à bien juger :
je me fie à tes volontés.
Toi, tu es bon, tu fais du bien :
apprends-moi tes commandements.
Que j’aie pour consolation ton amour
selon tes promesses à ton serviteur !
Que vienne à moi ta tendresse, et je vivrai :
ta loi fait mon plaisir.
Jamais je n’oublierai tes préceptes :
par eux tu me fais vivre.
Je suis à toi : sauve-moi,
car je cherche tes préceptes.

Évangile

« Vous savez interpréter l’aspect de la terre et du ciel ; mais ce moment-ci, pourquoi ne savez-vous pas l’interpréter ? » (Lc 12, 54-59)
Alléluia. Alléluia. 

Tu es béni, Père,
Seigneur du ciel et de la terre,
tu as révélé aux tout-petits
les mystères du Royaume !

Alléluia. (cf. Mt 11, 25)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
    Jésus disait aux foules :
« Quand vous voyez un nuage monter au couchant,
vous dites aussitôt qu’il va pleuvoir,
et c’est ce qui arrive.
    Et quand vous voyez souffler le vent du sud,
vous dites qu’il fera une chaleur torride,
et cela arrive.
    Hypocrites !
Vous savez interpréter
l’aspect de la terre et du ciel ;
mais ce moment-ci,
pourquoi ne savez-vous pas l’interpréter ?
    Et pourquoi aussi ne jugez-vous pas par vous-mêmes
ce qui est juste ?
    Ainsi, quand tu vas avec ton adversaire devant le magistrat,
pendant que tu es en chemin
mets tout en œuvre pour t’arranger avec lui,
afin d’éviter qu’il ne te traîne devant le juge,
que le juge ne te livre à l’huissier,
et que l’huissier ne te jette en prison.
    Je te le dis :
tu n’en sortiras pas
avant d’avoir payé jusqu’au dernier centime. »
            – Acclamons la Parole de Dieu.

Office des lectures

Introduction

V/ Dieu, viens à mon aide,
R/ Seigneur, à notre secours.
Gloire au Père, et au Fils et au Saint-Esprit,
au Dieu qui est, qui était et qui vient,
pour les siècles des siècles.
Amen. (Alléluia.)

Hymne : Dieu caché

D. Rimaud — CNPL
Dieu caché,
Tu n'as plus d'autre Parole
Que ce fruit nouveau-né
Dans la nuit qui t'engendre à la terre ;
Tu dis seulement
Le nom d'un enfant :
Le lieu où tu enfouis ta semence.

R/Explique-toi par ce lieu-dit :
Que l'Esprit parle à notre esprit
Dans le silence !

Dieu livré,
Tu n'as plus d'autre Parole
Que ce corps partagé
Dans le pain qui te porte à nos lèvres ;
Tu dis seulement :
La coupe du sang
Versé pour la nouvelle confiance. R/

Dieu blessé,
Tu n'as plus d'autre Parole
Que cet homme humilié
Sur le bois qui t'expose au calvaire !
Tu dis seulement :
L'appel déchirant
D'un Dieu qui apprendrait la souffrance. R/

Dieu vaincu,
Tu n'as plus d'autre Parole
Que ces corps décharnés
Où la soif a tari la prière ;
Tu dis seulement :
Je suis l'innocent,
A qui tous les bourreaux font violence. R/

Dieu sans voix,
Tu n'as plus d'autre Parole
Que ce signe levé,
Edifié sur ta pierre angulaire !
Tu dis seulement :
Mon peuple est vivant,
Debout, il signifie ma présence. R/

Dieu secret,
Tu n'as plus d'autre Parole
Que ce livre scellé
D'où l'Agneau fait jaillir ta lumière.
Tu dis seulement
Ces mots fulgurants :
Je viens! J'étonnerai vos patiences !

R/Explique-toi par ce lieu-dit :
Que l'Esprit parle à notre esprit
Dans le silence !

Antienne

Lève-toi, Seigneur ! Viens à mon aide.

Psaume : 34 - I

1Accuse, Seigneur, ceux qui m'accusent,
attaque ceux qui m'attaquent. *
2Prends une armure, un bouclier,
lève-toi pour me défendre.

3Parle et dis-moi :
« Je suis ton salut. »
9Pour moi, le Seigneur sera ma joie, *
et son salut, mon allégresse !

10De tout mon être, je dirai :
« Qui est comme toi, Seigneur, *
pour arracher un pauvre à plus fort que lui,
un pauvre, un malheureux, à qui le dépouille. » 

Antienne

Tire-moi de ce désastre, Seigneur !

Psaume : 34 - II

11Des témoins injustes se lèvent,
des inconnus m'interrogent. *
12On me rend le mal pour le bien :
je suis un homme isolé.

13Quand ils étaient malades,
je m'habillais d'un sac, +
je m'épuisais à jeûner ; *
sans cesse, revenait ma prière.

14Comme pour un frère, un ami,
j'allais et venais ; *
comme en deuil de ma mère,
j'étais sombre et prostré.

15Si je faiblis, on rit, on s'attroupe, +
des misérables s'attroupent contre moi : *
des gens inconnus
qui déchirent à grands cris.

16Ils blasphèment, ils me couvrent de sarcasmes, *
grinçant des dents contre moi. 

Antienne

Tout le jour, je me redirai ta justice.

Psaume : 34 - III

17Comment peux-tu voir cela, Seigneur ? *
Tire ma vie de ce désastre, délivre-moi de ces fauves.

18Je te rendrai grâce dans la grande assemblée, *
avec un peuple nombreux, je te louerai.

19Qu'ils n'aient plus à rire de moi,
ceux qui me haïssent injustement ! *
Et ceux qui me détestent sans raison,
qu'ils cessent leurs clins d'oeil !

22Tu as vu, Seigneur, sors de ton silence !
Seigneur, ne sois pas loin de moi !
23Réveille-toi, lève-toi, Seigneur mon Dieu,
pour défendre et juger ma cause !

27A ceux qui voulaient pour moi la justice,
rires et cris de joie ! *
Ils diront sans fin : « Le Seigneur triomphe,
lui qui veut le bien de son serviteur. »

28Moi, je redirai ta justice *
et chaque jour ta louange.

Verset

V/ Mon fils, garde mes paroles,
garde mes préceptes et tu vivras.

Lecture : Prière de supplication des exilés (Ba 1, 14-22; 2, 1-5; 3, 1-8)

1.14 Vous lirez ce document, que nous vous envoyons pour le proclamer dans la Maison du Seigneur au jour de la Fête et aux jours appropriés.
1.15 Vous direz : Au Seigneur notre Dieu appartient la justice, mais à nous la honte sur le visage comme on le voit aujourd’hui : honte pour l’homme de Juda et les habitants de Jérusalem,
1.16 pour nos rois et nos chefs, pour nos prêtres, nos prophètes et nos pères ;
1.17 oui, nous avons péché contre le Seigneur,
1.18 nous lui avons désobéi, nous n’avons pas écouté la voix du Seigneur notre Dieu, qui nous disait de suivre les préceptes que le Seigneur nous avait mis sous les yeux.
1.19 Depuis le jour où le Seigneur a fait sortir nos pères du pays d’Égypte jusqu’à ce jour, nous n’avons pas cessé de désobéir au Seigneur notre Dieu ; dans notre légèreté, nous n’avons pas écouté sa voix.
1.20 Aussi, comme on le voit aujourd’hui, le malheur s’est attaché à nous, avec la malédiction que le Seigneur avait fait prononcer par son serviteur Moïse, au jour où il a fait sortir nos pères du pays d’Égypte pour nous donner une terre ruisselant de lait et de miel.
1.21 Nous n’avons pas écouté la voix du Seigneur notre Dieu, à travers toutes les paroles des prophètes qu’il nous envoyait.
1.22 Chacun de nous, selon la pensée de son cœur mauvais, est allé servir d’autres dieux et faire ce qui est mal aux yeux du Seigneur notre Dieu.
2.01 Le Seigneur a donc accompli la parole qu’il avait prononcée contre nous, contre nos juges, qui gouvernèrent Israël, contre nos rois et nos chefs, contre les gens d’Israël et de Juda.
2.02 Sous l’immensité du ciel, il ne se produisit jamais rien de semblable à ce que le Seigneur fit advenir à Jérusalem, conformément à ce qui est écrit dans la Loi de Moïse,
2.03 à savoir que nous mangerions l’un la chair de son fils, l’autre la chair de sa fille !
2.04 Et le Seigneur a livré nos pères aux mains de tous les royaumes d’alentour, à l’outrage et à la désolation parmi tous les peuples d’alentour, où il les a dispersés.
2.05 Ils ont été soumis, au lieu de dominer, car nous avons péché contre le Seigneur notre Dieu en n’écoutant pas sa voix.
3.01 Seigneur, Souverain de l’univers, Dieu d’Israël, une âme angoissée, un esprit découragé crie vers toi.
3.02 Écoute, Seigneur, et prends pitié, car nous avons péché contre toi.
3.03 Toi, en effet, tu demeures à jamais ; nous, nous sommes à jamais perdus.
3.04 Seigneur, Souverain de l’univers, Dieu d’Israël, écoute donc la prière des morts d’Israël, des fils de ceux qui ont péché contre toi, qui n’ont pas écouté la voix du Seigneur leur Dieu, de sorte que les malheurs se sont attachés à nous.
3.05 Ne te souviens pas des injustices de nos pères, mais souviens-toi, en cette heure, de ta main et de ton nom.
3.06 Car tu es le Seigneur notre Dieu, et nous voulons te louer, Seigneur.
3.07 Oui, c’est pour cela que tu as mis ta crainte en notre cœur, pour que nous invoquions ton nom. Nous voulons te louer en notre exil, puisque nous avons détourné de notre cœur toute l’injustice de nos pères qui ont péché contre toi.
3.08 Nous voici aujourd’hui dans cet exil, où tu nous as dispersés, pour y être objet d’outrage et de malédiction, et pour notre amendement, après toutes les fautes de nos pères, qui s’étaient éloignés du Seigneur notre Dieu.

Répons


R/ Dans la richesse de sa miséricorde,
Dieu nous a fait revivre avec le Christ

Au Seigneur la justice, pour nous la honte :
nous avons été rebelles en refusant d'écouter sa voix.

Seigneur tout-puissant,
écoute l'appel des morts de ton peuple,
souviens-toi de ta main et de ton nom.

Nous voulons te louer en notre exil, Seigneur,
car tu as écarté de notre coeur la malice.

LETTRE DE SAINT AUGUSTIN À PROBA SUR LA PRIÈRE


« L'Esprit Saint vient au secours de notre faiblesse » 

Tout homme qui demande au Seigneur cette seule chose, et qui la cherche, la demande avec certitude et sécurité ; il ne craint pas qu'elle ne lui nuise, quand il l'aura reçue ; car, sans elle, tout ce qu'on peut recevoir d'autre, en le demandant comme il le faut, n'est d'aucun profit. Cette chose unique, c'est la seule et véritable vie bienheureuse, qui consiste à contempler l'amabilité de Dieu pour toujours, en étant devenus immortels de corps et d'esprit. C'est pour elle seule que nous recherchons tout le reste et que nous le demandons comme il convient. L'homme qui la possédera possédera tout ce qu'il veut, et alors il ne pourra ni vouloir ni posséder quelque chose qui ne conviendrait pas.

C'est bien là que se trouve la source de vie, dont il faut que nous ayons soif maintenant dans la prière, aussi longtemps que nous vivons dans l'espérance et que nous ne voyons pas encore ce que nous espérons. Nous sommes cachés à l'ombre de ses ailes ; devant lui est tout notre désir ; nous voulons nous enivrer des richesses de sa maison, nous abreuver au torrent de ses délices ; parce qu'en lui est la source de joie et que dans sa lumière nous verrons la lumière.Alors notre désir sera rassasié de bonheur et nous n'aurons plus rien à chercher en gémissant, puisque nous le posséderons dans la joie.

Cependant, comme c'est là une paix qui surpasse toute intelligence, même lorsque nous la réclamons dans la prière, nous ne savons pas ce que nous devons demander pour prier comme il faut. Une chose que nous ne pouvons pas concevoir telle qu'elle est, il est évident que nous ne la savons pas. Et tout ce qui se présente à notre esprit, nous le repoussons, nous le rejetons, nous le réprouvons, nous savons que ce n'est pas ce que nous cherchons, quoique nous ne sachions pas encore en quoi consiste ce que nous cherchons.

Il y a donc en nous, pour ainsi dire, une savante ignorance, mais savante par l'Esprit de Dieu qui vient au secours de notre faiblesse. Car l'Apôtre avait dit : Nous qui espérons ce que nous ne voyons pas, nous l'attendons avec persévérance. Et il ajoute : Pareillement, l'Esprit Saint vient au secours de notre faiblesse, car nous ne savons pas ce que nous devons demander pour prier comme il faut. L'Esprit lui-même intervient pour nous par des gémissements inexprimables. Et Dieu, qui sonde le fond des cœurs, connaît les intentions de l'Esprit, car il intervient pour les croyants selon ce que Dieu veut.

Nous ne devons pas l'entendre en ce sens que l'Esprit Saint de Dieu interviendrait pour les croyants comme un être qui ne serait pas Dieu, alors qu'il est, dans la Trinité, ce Dieu immuable, un seul et même Dieu avec le Père et le Fils. On dit qu'il intervient pour les croyants parce qu'il les fait intervenir, ainsi qu'il est dit : Le Seigneur votre Dieu vous met à l'épreuve pour savoir si vous l'aimez, c'est-à-dire pour vous le faire savoir. C'est ainsi qu'il fait intervenir les croyants par des gémissements inexprimables, en leur inspirant le désir d'une si grande chose, encore inconnue jusqu'ici, que nous attendons avec persévérance. Comment, en effet, « exprimer », quand on désire ce qu'on ignore ? Car si l'on ignorait totalement, on ne désirerait pas ; et en revanche, si l'on voyait, on ne désirerait pas et on ne chercherait pas avec des gémissements.

Répons


R/ Viens, Esprit Saint,
viens au secours de notre faiblesse.

Vous avez reçu un esprit de fils adoptifs,
par qui nous crions : Abba, Père.

L'Esprit lui-même intercède pour nous
en des gémissements ineffables.

Dieu qui sonde les cœurs
connaît les désirs de l'Esprit.


Oraison

Dieu éternel et tout-puissant, dirige notre vie selon ton amour, afin qu'au nom de ton Fils bien-aimé, nous portions des fruits en abondance.

Commentaire du jour

Saint Jean XXIII (1881-1963), pape 
Discours à l'ouverture du Concile Vatican II, 11/10/1962


Discerner les signes des temps : un grand thème du Concile Vatican II

      Il arrive souvent que dans l'exercice quotidien de notre ministère apostolique nos oreilles soient offensées en apprenant ce que disent certains qui, bien qu'enflammés de zèle religieux, manquent de justesse de jugement et de pondération dans leur façon de voir les choses. Dans la situation actuelle de la société, ils ne voient que ruines et calamités ; ils ont coutume de dire que notre époque a profondément empiré par rapport aux siècles passés ; ils se conduisent comme si l'histoire, qui est maîtresse de vie, n'avait rien à leur apprendre et comme si du temps des Conciles d'autrefois tout était parfait en ce qui concerne la doctrine chrétienne, les mœurs et la juste liberté de l'Église.

      Il nous semble nécessaire de dire notre complet désaccord avec ces prophètes de malheur, qui annoncent toujours des catastrophes, comme si le monde était près de sa fin.

      Dans le cours actuel des événements, alors que la société humaine semble à un tournant, il vaut mieux reconnaître les desseins mystérieux de la Providence divine qui, à travers la succession des temps et les travaux des hommes, la plupart du temps contre toute attente, atteignent leur fin et disposent tout avec sagesse pour le bien de l'Église, même les événements contraires.

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