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mercredi 4 octobre 2017

L’ÉVANGILE AU QUOTIDIEN : 1ère lect. Ne 2, 1-8 Ps 136 (137), 1-2, 3, 4-5, 6 ; Évangile Lc 9, 57-62.

 
4 octobre 2017
Mercredi, 26e Semaine du Temps Ordinaire année A — Année Impaire

Saint(s) du jour : St François d'Assise, fondateur o.f.m. (1182-1226),  Bx Franz Xaver Seelos, prêtre c.ss.r. († 1867)
image Les autres saints du jour... 


Lectures de la messe

Première lecture

« Si tel est le bon plaisir du roi, laisse-moi aller dans la ville où sont enterrés mes pères, et je la rebâtirai. » (Ne 2, 1-8)
Lecture du livre de Néhémie

Moi, Néhémie, j’étais alors échanson du roi.
    La vingtième année du règne d’Artaxerxès, au mois de Nissane,
je présentai le vin et l’offris au roi.
Je n’avais jamais montré de tristesse devant lui,
    mais ce jour-là, le roi me dit :
« Pourquoi ce visage triste ?
Tu n’es pourtant pas malade !
Tu as donc du chagrin ? »
Rempli de crainte, je répondis :
    « Que le roi vive toujours !
Comment n’aurais-je pas l’air triste,
quand la ville où sont enterrés mes pères a été dévastée,
et ses portes, dévorées par le feu ? »
    Le roi me dit alors :
« Que veux-tu donc me demander ? »
Je fis une prière au Dieu du ciel, et je répondis au roi :
    « Si tel est le bon plaisir du roi,
et si tu es satisfait de ton serviteur,
laisse-moi aller en Juda,
dans la ville où sont enterrés mes pères,
et je la rebâtirai. »
    Le roi, qui avait la reine à côté de lui, me demanda :
« Combien de temps durera ton voyage ?
Quand reviendras-tu ? »
Je lui indiquai une date qu’il approuva,
et il m’autorisa à partir.
    Je dis encore :
« Si tel est le bon plaisir du roi,
qu’on me donne des lettres pour les gouverneurs
de la province qui est à l’ouest de l’Euphrate,
afin qu’ils facilitent mon passage jusqu’en Juda ;
    et aussi une lettre pour Asaph, l’inspecteur des forêts royales,
afin qu’il me fournisse du bois de charpente
pour les portes de la citadelle qui protégera la maison de Dieu,
le rempart de la ville, et la maison où je vais m’installer. »
Le roi me l’accorda,
car la main bienfaisante de mon Dieu était sur moi.

            – Parole du Seigneur.

Psaume

(Ps 136 (137), 1-2, 3, 4-5, 6)
R/ Que ma langue s’attache à mon palais
si je perds ton souvenir !
 (cf. Ps 136, 6a)

Au bord des fleuves de Babylone
     nous étions assis et nous pleurions,
nous souvenant de Sion ;
aux saules des alentours
nous avions pendu nos harpes.
C’est là que nos vainqueurs
     nous demandèrent des chansons,
et nos bourreaux, des airs joyeux :
« Chantez-nous, disaient-ils,
quelque chant de Sion. »
Comment chanterions-nous
     un chant du Seigneur
sur une terre étrangère ?
Si je t’oublie, Jérusalem,
que ma main droite m’oublie !
Je veux que ma langue
     s’attache à mon palais
si je perds ton souvenir,
si je n’élève Jérusalem,
au sommet de ma joie.

Évangile

« Je te suivrai partout où tu iras » (Lc 9, 57-62)
Alléluia. Alléluia. 

J’ai tout perdu ; je considère tout comme des ordures,
afin de gagner un seul avantage, le Christ
et, en lui, d’être reconnu juste.

Alléluia. (Ph 3, 8-9)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
    en cours de route, un homme dit à Jésus :
« Je te suivrai partout où tu iras. »
    Jésus lui déclara :
« Les renards ont des terriers,
les oiseaux du ciel ont des nids ;
mais le Fils de l’homme
n’a pas d’endroit où reposer la tête. »

    Il dit à un autre :
« Suis-moi. »
    L’homme répondit :
« Seigneur, permets-moi d’aller d’abord enterrer mon père. »
    Mais Jésus répliqua :
« Laisse les morts enterrer leurs morts.
Toi, pars, et annonce le règne de Dieu. »

    Un autre encore lui dit :
« Je te suivrai, Seigneur ;
mais laisse-moi d’abord faire mes adieux
aux gens de ma maison. »
    Jésus lui répondit :
« Quiconque met la main à la charrue,
puis regarde en arrière,
n’est pas fait pour le royaume de Dieu. »

            – Acclamons la Parole de Dieu.

Office des lectures

Introduction

V/ Dieu, viens à mon aide,
R/ Seigneur, à notre secours.
Gloire au Père, et au Fils et au Saint-Esprit,
au Dieu qui est, qui était et qui vient,
pour les siècles des siècles.
Amen. (Alléluia.)

Hymne : Dieu que nul œil de créature

La Tour du Pin — CNPL
Dieu que nul oeil de créature
N'a jamais vu,
Nulle pensée jamais conçu,
Nulle parole ne peut dire,
C'est notre nuit qui t'a reçu :
Fais que son voile se déchire.

Fais que tressaille son silence
Sous ton Esprit ;
Dieu, fais en nous ce que tu dis,
Et les aveugles de naissance
Verront enfin le jour promis
Depuis la mort de ta semence.

Tu n'as pas dit que l'homme croisse
Vers son néant,
Mais tu as fait, en descendant,
Qu'il ne se heurte à son impasse :
Tu as frayé le beau tournant,
Où tout au monde n'est que grâce.

Dans le secret, tu nous prépares,
Ce qui pourra
Tenir ton jour quand tu viendras ;
C'est là, dans l'ombre de ta gloire.
Que ta clarté filtre déjà,
Et nous entrons dans ton histoire.

Sème les mots qui donnent vie,
Nous te dirons ;
Regarde-nous. et nous verrons ;
Entends Jésus qui te supplie.
Au dernier pas de création,
Viens faire l'homme eucharistie!

Antienne

Nous aussi, nous souffrons, attendant la rédemption de notre corps.

Psaume : 38 - I

2J'ai dit : « Je garderai mon chemin
sans laisser ma langue s'égarer ;
je garderai un bâillon sur ma bouche,
tant que l'impie se tiendra devant moi. »

3Je suis resté muet, silencieux ;
je me taisais, mais sans profit. *
Mon tourment s'exaspérait,
4mon coeur brûlait en moi.
Quand j'y pensais, je m'enflammais,
et j'ai laissé parler ma langue.

5Seigneur, fais-moi connaître ma fin,
quel est le nombre de mes jours :
je connaîtrai combien je suis fragile.
6Vois le peu de jours que tu m'accordes :
ma durée n'est rien devant toi.

L'homme ici-bas n'est qu'un souffle ;
7il va, il vient, il n'est qu'une image.
Rien qu'un souffle, tous ses tracas ;
il amasse, mais qui recueillera ? 

Antienne

Écoute ma prière, Seigneur !

Psaume : 38 - II

8Maintenant, que puis-je attendre, Seigneur ?
Elle est en toi, mon espérance.
9Délivre-moi de tous mes péchés,
épargne-moi les injures des fous.

10Je me suis tu, je n'ouvre pas la bouche,
car c'est toi qui es à l'oeuvre.
11Éloigne de moi tes coups :
je succombe sous ta main qui me frappe.

12Tu redresses l'homme en corrigeant sa faute, +
tu ronges comme un ver son désir ; *
l'homme n'est qu'un souffle.

13Entends ma prière, Seigneur, écoute mon cri ;
ne reste pas sourd à mes pleurs.
Je ne suis qu'un hôte chez toi,
un passant, comme tous mes pères.

14Détourne de moi tes yeux, que je respire
avant que je m'en aille et ne sois plus.

Antienne

Pour l'éternité, j'espère en ta miséricorde.

Psaume : 51

3Pourquoi te glorifier du mal,
toi, l’homme fort ? *
Chaque jour, Dieu est fidèle.

4De ta langue affilée comme un rasoir,
tu prépares le crime, *
fourbe que tu es !

5Tu aimes le mal plus que le bien,
et plus que la vérité, le mensonge ; *
6tu aimes les paroles qui tuent,
langue perverse.

7Mais Dieu va te ruiner pour toujours,
t’écraser, t’arracher de ta demeure, *
t’extirper de la terre des vivants.

8Les justes verront, ils craindront,
ils riront de toi : +
9« Le voilà donc cet homme
qui n’a pas mis sa force en Dieu ! *
Il comptait sur ses grandes richesses,
il se faisait fort de son crime ! »

10Pour moi, comme un bel olivier
dans la maison de Dieu, *
je compte sur la fidélité de mon Dieu,
sans fin, à jamais !

11Sans fin, je veux te rendre grâce,
car tu as agi. *
J’espère en ton nom devant ceux qui t’aiment :
oui, il est bon !

Verset

V/ Mon âme attend le Seigneur.
Je suis sûr de sa parole.

Lecture : Travailler à votre salut (Ph 2, 12-30)

12 Ainsi, mes bien-aimés, vous qui avez toujours obéi, travaillez à votre salut avec crainte et profond respect ; ne le faites pas seulement quand je suis là, mais encore bien plus maintenant que je n’y suis pas.
13 Car c’est Dieu qui agit pour produire en vous la volonté et l’action, selon son projet bienveillant.
14 Faites tout sans récriminer et sans discuter ;
15 ainsi vous serez irréprochables et purs, vous qui êtes des enfants de Dieu sans tache au milieu d’une génération tortueuse et pervertie où vous brillez comme les astres dans l’univers,
16 en tenant ferme la parole de vie. Alors je serai fier de vous quand viendra le jour du Christ : je n’aurai pas couru pour rien ni peiné pour rien.
17 Et si je dois verser mon sang pour l’ajouter au sacrifice que vous offrez à Dieu par votre foi, je m’en réjouis et je partage votre joie à tous.
18 Et vous, de même, réjouissez-vous et partagez ma joie.
19 Dans le Seigneur Jésus, j’ai l’espoir de vous envoyer bientôt Timothée, pour que j’aie, moi aussi, la satisfaction de recevoir de vos nouvelles.
20 Je n’ai en effet personne d’autre qui partage véritablement avec moi le souci de ce qui vous concerne.
21 Car tous les autres se préoccupent de leurs propres affaires, non pas de celles de Jésus Christ.
22 Mais lui, vous savez que sa valeur est éprouvée : comme un fils avec son père, il s’est mis avec moi au service de l’Évangile.
23 J’espère donc vous l’envoyer dès que je verrai clair sur ma situation.
24 J’ai d’ailleurs confiance dans le Seigneur que je viendrai moi-même bientôt.
25 J’ai aussi jugé nécessaire de vous envoyer Épaphrodite, mon frère, mon compagnon de travail et de combat. Il était votre envoyé, pour me rendre les services dont j’avais besoin,
26 mais il avait un grand désir de vous revoir tous, et il se tourmentait parce que vous aviez appris sa maladie.
27 Car il a été malade, et bien près de la mort, mais Dieu a eu pitié de lui, et pas seulement de lui, mais aussi de moi, en m’évitant d’avoir tristesse sur tristesse.
28 Je m’empresse donc de vous le renvoyer : ainsi vous retrouverez votre joie en le voyant, et moi je serai moins triste.
29 Dans le Seigneur, faites-lui donc un accueil vraiment joyeux, et tenez de telles personnes en grande estime :
30 c’est pour l’œuvre du Christ qu’il a failli mourir ; il a risqué sa vie pour accomplir, à votre place, les services que vous ne pouviez me rendre vous-mêmes.

Répons


R/ Source de lumière dans le monde,
celui qui porte la parole de vie.


Il n'a point de part aux ténèbres,
sa lumière est bonté, justice, vérité.



Il entrera dans le Royaume éternel
de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ.

LETTRE DE S. FRANÇOIS À TOUS LES FIDÈLES

À tous les chrétiens, religieux, clercs et laïques, hommes et femmes, à tous ceux qui habitent dans le monde entier, le frère François, leur serviteur et leur sujet : hommage et respect, vraie paix du ciel et sincère charité dans le Seigneur.
Puisque je suis le serviteur de tous, je suis tenu de me mettre au service de tous, et de me faire le ministre des paroles pleines de parfum de mon Seigneur. C'est pourquoi, considérant en moi-même que je ne puis, à cause des maladies et de la faiblesse de mon corps, aller vous visiter tous et chacun, je me suis proposé de vous adresser la présente lettre et ce message, pour vous rapporter les paroles de Notre Seigneur Jésus Christ, qui est la Parole du Père, et les paroles du Saint-Esprit, qui sont Esprit et Vie.
Ce Verbe du Père, si digne, si saint et si glorieux, le Père très haut en annonça la venue, par son saint archange Gabriel, à la sainte et glorieuse Vierge Marie, du sein de laquelle le Verbe reçut vraiment la chair de notre humanité fragile. Lui qui était riche plus que tout, il a voulu choisir, avec sa bienheureuse Mère, par-dessus tout, la pauvreté.
Proche de sa Passion, il célébra la Pâque avec ses disciples. — Ensuite il pria son Père en disant : Père, s'il est possible, que cette coupe passe loin de moi ! ~ Cependant, il mit sa volonté dans la volonté de son Père, en disant : Père, que ta volonté soit faite, non comme je veux, mais comme tu veux !
Or, la volonté du Père fut que son Fils béni et glorieux, qu'il nous a donné et qui est né pour nous, s'offrît lui-même par son propre sang, en sacrifice et en victime sur l'autel de la Croix ; non pour lui-même, par qui toutes choses ont été faites, mais pour nos péchés, nous laissant un exemple afin que nous suivions ses traces. Il veut que tous nous soyons sauvés par lui, et que nous le recevions d'un cœur pur et dans un corps chaste. ~
Qu'ils sont heureux et bénis, ceux qui aiment le Seigneur et font ce qu'il dit lui-même dans l'Évangile : Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur et de toute ton âme, et ton prochain comme toi-même. Aimons donc Dieu et adorons-le avec pureté de cœur et d'esprit, car c'est là ce qu'il cherche par-dessus tout quand il dit : Les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; car tous ceux qui l'adorent doivent l'adorer en esprit et en vérité. Adressons-lui des louanges et des prières, jour et nuit, en disant : Notre Père qui es aux cieux. Car il nous faut toujours prier et ne cesser jamais. ~
En outre, faisons de dignes fruits de pénitence. Puis aimons notre prochain comme nous-mêmes. ~ Ayons donc charité et humilité : faisons des aumônes, car elles lavent les âmes des souillures de leurs péchés. En effet, les hommes perdent tout ce qu'ils laissent en ce monde ; tandis qu'ils emportent avec eux le prix de leur charité et les aumônes qu'ils ont faites : ils en recevront de Dieu la récompense et la digne rémunération. ~
Nous ne devons être ni sages ni prudents selon la chair ; mais nous devons plutôt être simples, humbles et purs. ~ Jamais nous ne devons désirer d'être au-dessus des autres ; mais nous devons plutôt être serviteurs et soumis à toute créature humaine à cause de Dieu.
Tous ceux qui agiront ainsi et persévéreront jusqu'à la fin, l'Esprit du Seigneur reposera sur eux et fera en eux habitation et demeure, et ils seront fils du Père céleste dont ils font les œuvres : et ils seront époux, frères et mères de Notre Seigneur Jésus Christ.

Répons


R/ Plus haute que les cieux, la pensée du Seigneur,
plus profond que l'abîme, son mystère.


Heureux les pauvres, heureux les doux :
à eux le Royaume de Dieu.


N'amassez pas de trésor sur la terre,
mais rendez à Dieu toute grâce.

Oraison

Dieu qui as donné à saint François d'Assise de mener une vie humble et pauvre, toute à l'image du Christ, fais-nous emprunter les mêmes chemins pour suivre ton Fils et vivre unis à toi, pleins de joie et de charité.

Commentaire du jour

Saint Ignace de Loyola (1491-1556), fondateur des jésuites 
Exercices spirituels, 2e semaine, 12e jour (trad. DDB 1986, p. 103)



« Suis-moi »

      Les trois sortes d'humilité : La première sorte d'humilité est nécessaire au salut éternel. Elle consiste à m'abaisser et m'humilier autant que cela m'est possible pour que j'obéisse en tout à la Loi de Dieu notre Seigneur. De la sorte, même si on faisait de moi le maître de toutes les choses créées en ce monde ou s'il y allait de ma propre vie temporelle, je n'envisagerais pas de transgresser un commandement, soit divin soit humain...

      La deuxième sorte d'humilité est une humilité plus parfaite que la première. Elle consiste en ceci : je me trouve à un point tel que je ne veux ni ne m'incline davantage à avoir la richesse plutôt que la pauvreté, à vouloir l'honneur plutôt que le déshonneur, à désirer une vie longue plutôt qu'une vie courte, étant égal le service de Dieu notre Seigneur et le salut de mon âme...

      La troisième sorte d'humilité est l'humilité la plus parfaite : c'est quand, tout en incluant la première et la deuxième, la louange et la gloire de sa divine majesté étant égales, pour imiter le Christ notre Seigneur et lui ressembler plus effectivement je veux et je choisis davantage la pauvreté avec le Christ pauvre que la richesse, les opprobres avec le Christ couvert d'opprobres que les honneurs ; et que je désire davantage être tenu pour insensé et fou pour le Christ qui, le premier, a été tenu pour tel, plutôt que « sage et prudent » dans ce monde (Mt 11,25).

© AELF 2017

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